La mort d'un bûcheron
La Cinémathèque québécoise est heureuse de s’associer avec Éléphant: mémoire du cinéma québécois, afin de diffuser, chaque mois, sur grand écran, une œuvre restaurée tirée de son répertoire de films.
Maria Chapdelaine quitte son village pour partir à la recherche de son père, un bûcheron disparu plusieurs années auparavant. Arrivée à Montréal, elle y rencontre le patron sans scrupules d’un bar country, un journaliste qui cherche lui aussi à l’exploiter, une voisine engagée qui tente de l’aider ainsi que l’ancienne maîtresse de son père… Ces personnages hétéroclites vont donner à sa quête la forme d’une épopée improbable aux allures de western tragi-comique, sur les routes et à travers les bois d’un Québec en plein bouleversement.
L'histoire de Maria Chapdelaine à la recherche de son père. « J'ai voulu traiter cette petite civilisation locale comme le western raconte le monde du bétail et comme le blues chante le coton. Le film est en quelque sorte une critique de Bernadette et des Mâles. Ici j'essaye de montrer une situation historique à l'intérieur des personnages, comment ils la vivent et les contradictions qui en résultent. » (Carle, 1973)

Gilles Carle
Gilles Carle est un graphiste plasticien, réalisateur, scénariste, monteur et producteur québécois né le 31 juillet 1928 à Maniwaki et mort le 28 novembre 2009. Il joint l'Office national du film du Canada (ONF), en 1960, où il est d'abord documentaliste, puis scénariste avant de réaliser plusieurs documentaires dont Percé on the Rocks. En 1965, il y signe son premier long métrage de fiction, La vie heureuse de Léopold Z., alors qu'on ne l'avait autorisé qu'à réaliser un documentaire. En 1966, semoncé par son employeur pour avoir transformé en long métrage ce projet de documentaire, il quitte l'ONF pour les Productions Onyx avec lesquelles il scénarise et réalise Le viol d'une jeune fille douce (en 1968), Red (en 1970) et Les mâles (en 1971). Gilles Carle réalise ses derniers longs métrages de fiction au cours des années 1990. (Wikipédia)
Photo : Fondation Maison Gilles-Carle
