The Escalation
Jocelyne Saab avait déjà couvert la guerre d'Octobre et la guerre au Kurdistan quand elle décide de rentrer au Liban documenter l'escalade de violence qui a conduit à une guerre civile qui a duré quinze ans. De 1974 à 1982, Jocelyne Saab filme les murs en ruines de la Beyrouth de son enfance et la lutte des civils pour leur dignité. Elle construit peu à peu un langage cinématographique où le politique tire sa force dans la poésie du geste, pour dépasser l'horreur de la mort et l'absurdité d'un conflit fratricide. Après une douzaine de films sur le sujet, elle accompagne en 1982 le départ des Palestiniens du Liban après le siège de Beyrouth-Ouest. Elle tourne elle aussi le regard vers d'autres horizons : après cette grande défaite, elle n'a plus vu Beyrouth que par le prisme de la fiction.
Jocelyne Saab gives voice to Palestinian women, often forgotten victims of the Israeli-Palestinian conflict.
When peace proves impossible, all means are good to defend a political cause. This is how the idea of suicide commandos was born, on the border between the Palestinian territories and what they refuse to recognize as Israel. Jocelyne Saab films teenagers, from sixteen to twenty-two years old, who train relentlessly in a secret underground base to become suicide commandos.
Portrait of Godet who fought in the Algerian war. In 1975, he trained the phlangist militias in combat.
First film made about the Lebanese civil war. On April 13, 1975, militiamen of the extreme right-wing Lebanese forces shot at a bus carrying Palestinians in Ain el Mreisse in Beirut. It was the beginning of a 15-year war. Jocelyne Saab travels to Lebanon and interviews citizens and political leaders about the escalation.