À propos
Fondée par un groupe de cinéastes passionnés en 1963, la Cinémathèque québécoise est aujourd’hui une institution majeure dont la mission est d’acquérir, documenter et sauvegarder le patrimoine cinématographique, télévisuel et audiovisuel québécois ainsi que le cinéma d’animation international, collectionner des œuvres significatives du cinéma canadien et mondial, pour en assurer la mise en valeur à des fins culturelles et éducatives.
Située au cœur du Quartier des spectacles de Montréal, la Cinémathèque est avant tout un lieu d’inspiration, d’échange et de partage ouvert sur la société. Ayant comme moteur la passion du 7e art depuis ses débuts, la Cinémathèque québécoise propose aux artistes, aux citoyens ainsi qu’aux professionnels des initiatives et activités inclusives, pertinentes et audacieuses qui permettent d’entrer en phase avec la création.
Une programmation captivante composée de nouveautés et de classiques est proposée chaque jour dans nos deux salles, offrant la plus haute qualité de projection. Des cycles thématiques, de grandes rétrospectives et des rencontres avec les cinéastes et artisans des films structurent cette offre de cinéma.
Depuis 2016, la Cinémathèque fait la place belle aux nouveautés de cinéma d’art et d’essai grâce à la création du Centre d’art et d’essai de la Cinémathèque québécoise (CAECQ), un OSBL dont la mission est de promouvoir ce cinéma en programmant des documentaires et autres films indépendants dans les salles de la Cinémathèque.
En plus des projections, la Cinémathèque propose des expositions mettant en lumière le travail d’artistes singuliers d’aujourd’hui et d’hier ou présentant les trésors de nos collections. Ces dernières, par leur richesse, se révèlent une matière première inépuisable pour les artistes qui sont accueillis dans le cadre de nos résidences et dont le travail peut être apprécié par le biais de nos expositions.
La Médiathèque Guy-L.-Coté est quant à elle une source d’inspiration fertile pour les étudiants, chercheurs et cinéphiles. Elle constitue la porte d’accès à l’ensemble des collections en plus de proposer une vaste sélection d’ouvrages sur le cinéma. Depuis 2017, la Médiathèque ouvre ses portes de manière virtuelle avec l’initiative Savoirs Communs du Cinéma qui vise à rendre accessibles et exploitables librement les données et connaissances que l’équipe de la Cinémathèque produit et conserve rigoureusement.
La Cinémathèque bénéficie d’une exceptionnelle collection consacrée à l’animation mondiale en plus de l’expertise humaine qui en découle, ce qui en fait un chef de file mondial dans le domaine. Chaque année, l’institution affirme son enthousiasme pour ce cinéma par le biais de son festival Les Sommets du cinéma d’animation ainsi que sa résidence consacrée aux jeunes animateurs.
Toutes ces initiatives et activités reposent sur l’expertise développée par l’institution en matière de conservation ainsi que les efforts consacrés par celle-ci à collectionner et à préserver notre patrimoine audiovisuel. Les collections de la Cinémathèque représentent une richesse inestimable pour notre société et ses générations futures. Par ses activités de diffusion, de médiation, mais également de restauration et de numérisation, la Cinémathèque contribue significativement à la transmission de la culture et à son rayonnement. Une Cinémathèque puisant dans le passé, mais résolument tournée vers l’avenir !
La Cinémathèque québécoise est la pierre angulaire de la sauvegarde et de la mise en valeur du patrimoine audiovisuel québécois. Elle s’impose en tant qu’acteur de premier plan dans la préservation et la valorisation du cinéma d’animation mondial.
Notre histoire
1963
Création de Connaissance du cinéma le 18 avril 1963, par un groupe de cinéastes passionnés qui reconnaissent l’importance de la documentation et diffusion cinématographique comme mémoire du cinéma. Guy L. Coté, Jacques Giraldeau, Michel Patenaude, Avram Garmaise, Roland Brunet, Guy Comeau, Rock Demers, Talbot Johnson, John Rolland et Roy Little sont les membres fondateurs.
Guy L. Coté en devient le premier directeur. Le sous-sol de sa résidence servira pour les premiers bureaux de la Cinémathèque.
1964
L’organisme est rebaptisé Cinémathèque canadienne le 17 juillet 1964.
1965
Première saison complète de 250 séances de projections publiques à l'auditorium du Bureau de censure situé au 360, rue McGill, dans le Vieux-Montréal.
1966
Adhésion de la Cinémathèque à la Fédération internationale des archives du film (FIAF), un réseau professionnel qui lui donne accès à une quantité inestimable de films et de documents, et à une expertise de pointe dans les domaines de la conservation, de la documentation, de la restauration et de la diffusion.
La Cinémathèque canadienne aménage au 3685, rue Jeanne-Mance à Montréal.
1967
La Cinémathèque se donne deux axes de spécialisation : le cinéma canadien et l’animation.
1968
Publication du périodique bilingue Nouveau cinéma canadien / New Canadian Film.
Réalisation d’un pavillon du cinéma à Terre des hommes à la demande de la Ville de Montréal et présenté sur le site d’Expo67.
Françoise Jaubert devient directrice générale.
1969
Présentation des projections publiques à la Bibliothèque nationale au 1700, rue St-Denis.
Acquisition de la collection de Guy L. Coté qui deviendra le fondement du Centre de documentation cinématographique de la Cinémathèque, l’un des plus importants en Amérique.
1970
Françoise Jaubert est élue au Comité directeur de la FIAF, ainsi qu’à la présidence de l'ASIFA, l’Association Internationale du Film d’Animation.
1971
Vouée à la sauvegarde et à la mise en valeur du patrimoine audiovisuel, la Cinémathèque canadienne est rebaptisée en 1971 sous le nom de Cinémathèque québécoise.
1972
Déménagement des bureaux au 360, rue McGill qui comprennent une première salle d’exposition.
Nomination de Robert Daudelin à titre de directeur général et conservateur.
1974
Conception d’une signature graphique par le cinéaste Pierre Moretti.
Le 30e congrès de la FIAF se tient à Ottawa au Canadian Film Archives et à Montréal à la Cinémathèque québécoise.
1975
Inauguration d’un Centre de conservation spécialement aménagé à Boucherville pour entreposer et conserver de façon optimale les collections imposantes d’œuvres cinématographiques et d’émissions de télévision.
1978
Signature d'une entente-cadre avec le gouvernement québécois qui reconnaît le mandat de la Cinémathèque.
Premiers numéros de la collection Les dossiers de la Cinémathèque.
1979
Élection du directeur de la Cinémathèque, Robert Daudelin, comme secrétaire général de la FIAF. M. Daudelin est le premier représentant d’une institution nord-américaine à occuper ce poste.
Lancement du premier numéro de Copie Zéro, revue de cinéma de la Cinémathèque.
1980
Louise Beaudet, conservatrice du cinéma d'animation à la Cinémathèque québécoise, est élue à la présidence de l'ASIFA Canada, un poste qu'elle occupera durant 10 ans.
1981
Aménagement de la Cinémathèque au 335, boulevard De Maisonneuve Est.
1982
Inauguration des locaux situés au 335, boulevard De Maisonneuve Est : une semaine de festivités auxquelles participent de nombreux professionnels du cinéma. Pour la première fois, la salle de projection, la salle d’exposition et le centre de documentation sont réunis dans un même lieu.
1983
La loi sur le cinéma identifie pour la première fois la Cinémathèque québécoise comme cinémathèque reconnue aux fins de l’application de la loi.
1988
Adoption d’une nouvelle signature graphique à l’occasion des célébrations du 25e anniversaire de fondation de la Cinémathèque.
1989
Élection de Robert Daudelin à titre de président de la FIAF, un poste qu'il occupera jusqu'en 1995.
Lancement de La revue de la Cinémathèque qui propose des textes substantiels présentent les différents cycles de la programmation.
1990
Instauration des séances Cinéma muet en musique tous les vendredi soir avec Gabriel Thibaudeau, nouvellement pianiste en résidence de la Cinémathèque.
1992
Réouverture officielle du Centre de conservation de Boucherville après des travaux de mise à niveau et d’agrandissements débutés en 1989.
1994
Décès du fondateur Guy L. Coté. Le Centre de documentation devient la Médiathèque Guy-L.-Coté.
La Cinémathèque québécoise élargit officiellement son mandat à la télévision et acquiert dans ses collections des émissions produites par des producteurs indépendants.
1996
Travaux d’aménagement des quartiers généraux de la Cinémathèque afin d’en faire un lieu propice à la tenue d’événements et à de multiples rencontres.
Acquisition du Cinématographe Lumière No16 grâce à la générosité du mécène René Malo.
1997
Inauguration de la salle de projection Fernand-Seguin et de deux salles polyvalentes, la salle Raoul-Barré et la salle Norman-McLaren, offrant ainsi au public un choix d'expositions et d’événements.
2001
Publication de nouvelles politiques d'acquisition et de conservation pour chacune des collections : film, télévision, collections afférentes au film et collections documentaires.
2002
Après 30 ans à la barre, Robert Daudelin quitte la Cinémathèque. Robert Boivin lui succède à la direction générale.
Création des Sommets du cinéma d’animation.
2004
Départ du directeur général Robert Boivin. Kevin Tierney, alors président, assure l’intérim.
2005
Nomination de Yolande Racine en tant que directrice générale.
2006
Inauguration de l’exposition de longue durée N’ajustez pas votre appareil ! réalisée par la Cinémathèque en collaboration avec le MZTV Museum de Toronto à partir de l’exceptionnelle collection de téléviseurs anciens offerte par le magnat de la télévision, Moses Znaimer de Olympus Management.
Entrée en vigueur du dépôt légal des films du Québec : Bibliothèque et Archives nationales du Québec en confie le mandat à la Cinémathèque qui assure la conservation et la coordination.
2008
Révision de la mission de la Cinémathèque pour inclure dorénavant toutes les déclinaisons des images en mouvement, dont les nouveaux médias.
2011
Départ de Yolande Racine à la direction générale. Iolande Cadrin-Rossignol se voit confier l’intérim par le conseil d’administration.
Acquisition de la Collection Fondation Daniel Langlois de la Cinémathèque québécoise qui contient une multitude de documents portant sur les arts médiatiques et technologiques depuis les années 1950 jusqu’à 2010.
2013
Célébrations du 50e anniversaire de l’institution. La comédienne Caroline Dhavernas est porte-parole et animatrice des festivités qui incluent notamment des projections spéciales et l’inauguration d’une exposition permanente sur les effets spéciaux, Secrets et illusions.
2015
Nomination de Marcel Jean à titre de directeur général.
Adoption d’une nouvelle identité visuelle.
Les deux salles de projection se voient équipées pour projeter en 3D numérique.
2016
Création du Centre d’art et d’essai de la Cinémathèque québécoise (CAECQ), OSBL dont la mission est de promouvoir, à des fins purement culturelles, le cinéma d’art et d’essai en programmant des documentaires et autres films indépendants dans les salles de la Cinémathèque québécoise.
Création de deux résidences artistiques. L’une accueillant annuellement une cohorte de six jeunes cinéastes d’animation, l’autre destinée aux artistes québécois de diverses disciplines qui proposent un regard singulier sur le cinéma.
Adoption d’une politique de préservation et de gestion des archives d’origine numérique.
2017
Début d’un vaste chantier de numérisation dans le cadre du Plan culturel numérique du Québec.
Inscription de la série documentaire Le Son des Français d’Amérique réalisée par Michel Brault et André Gladu au Registre international de la Mémoire du monde de l’UNESCO grâce aux efforts de l’équipe des collections.
Lancement d’activités participatives visant à rendre accessibles et à favoriser l’utilisation de nos vastes collections et données par les citoyens, au sein des projets Wikimédia.
2019
Adoption et publication d’une politique d’ouverture de données dans le cadre de l’initiative les Savoirs Communs du Cinéma qui s’attache à rendre accessibles et exploitables librement les données sur le cinéma que l’équipe de la Cinémathèque produit et conserve rigoureusement depuis plus de cinquante-cinq ans.
Gouvernance
Manon Barbeau
Cinéaste et entrepreneure social
Carolle Brabant
Retraitée – gestionnaire
Claude Joli-Cœur
Retraité
Natacha Calixte
Avocate associée | Robinson Sheppard Shapiro s.e.n.c.r.l./LLP Avocats
Guy Gougeon
Président-directeur général | Les éditions Flammarion
Fabien St-Jacques
Emily Paige
Productrice, directrice et co-fondatrice d’E.D. Films
Geneviève Dulude-De Celles
Cinéaste
Le Centre d’art et d’essai de la Cinémathèque québécoise
Le Centre d’art et d’essai de la Cinémathèque québécoise (CAECQ) est un organisme sans but lucratif constitué en 2016 qui a pour mission, à des fins purement culturelles, de promouvoir le cinéma d’art et d’essai en programmant des documentaires et autres films indépendants dans les salles de la Cinémathèque. Sa programmation est présentée conjointement à celle de la Cinémathèque québécoise sous la mention «Nouveauté».
Le CAECQ programme prioritairement des documentaires et des fictions indépendantes québécoises, mais également des documentaires internationaux, des films d’animation et des films étrangers sous-titrés en français. Sa stratégie de diffusion repose sur la médiation et le soutien aux cinéastes indépendants. Par des séances de questions et réponses, des tables rondes ainsi que des classes de maîtres, nous créons des occasions de rencontres entre le public et les artisans des films.
Pour tout renseignement, écrivez-nous à :
Marcel Jean
Directeur général de la Cinémathèque québécoise
Manon Barbeau
Cinéaste et entrepreneure social
Emily Paige
Productrice, directrice et co-fondatrice d’E.D. Films
Loïc Darses
Cinéaste