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7 x le Boléro
mercredi 15 janvier 2025
à 18:00
Date
mercredi 15 janvier 2025
à 18:00
Lieu
Salle de projection principale
Date
Du 4 décembre 2024 au 15 janvier 2025
Durée
75 min
Cycles
Coq-à-l'âne !

Ce cycle de fin d'année est l'occasion de rassembler certaines copies 35mm conservées dans nos collections, en jouant de l’effet de contraste (époque, style, culture) entre un film et l’autre.

7 x le Boléro
Réalisé par
Multiple
Langue
SD
Pays
Multiple
Durée
75 min
Genre
Musique
Format
Numérique, 35 mm
Synopsis

Programmée par un passionné du Boléro de Ravel, cette séance propose de démultiplier la célèbre composition en proposant, en 65 minutes, sept exemples de son utilisation au cinéma. Elle est, en quelque sorte, une expérience de bolérisme extrême. Si le Boléro envoûte par sa mélodie répétitive, la séance 7 x le Boléro prend au pied de la lettre le motif de la répétitivité. En d’autres mots, vous y entendrez le Boléro sept fois : cinq fois en version écourtée, deux fois en version intégrale. Une aventure hypnotique et enivrante, tout à fait bolérienne.

Le programme est inusité et délibérément éclectique, proposant des œuvres autant sur pellicule qu’en format numérique, autant en prises de vues réelles qu'en animation. Patrice Leconte (Le batteur du Boléro) et Ivan Maksimov (Bolero) s’intéressent surtout ici au rythme invariable de l’œuvre de Ravel. Chez Bruno Bozzetto (Allegro non troppo) et Zbigniew Rybczyński (The Orchestra), c’est surtout le caractère inexorable du crescendo qui retient l’attention. Pour leur part, Michel M. Delgao (El Bolero de Raquel), Claude Lelouch (Les uns et les autres) et les étudiants estoniens Erik Alunurm, Mihkel Reha, Mari-Liis Rebane et Mari Pakkas (Breakfast on the Grass) utilisent le Boléro en rappelant qu’il est à l’origine une musique de ballet au déploiement grandiose – non sans sarcasme en ce qui concerne les Estoniens. 7 x le Boléro sera un véritable happening que seule une salle de cinéma peut offrir !

Le batteur du Boléro, Patrice Leconte
[Fr., 1992, 8 min, num., SD]

Bolero, Ivan Maksimov
[Russie, 1993, 6 min, 35 mm, SD]

Allegro non troppo (extrait), Bruno Bozzetto
[It., 1976, 13 min, 35 mm, SD]

The Orchestra (extrait), Zbigniew Rybczyński
[É.-U.-Jap.-Fr., 1990, 14 min, num., SD]

El bolero de Raquel (extrait), Miguel M. Delgado
[Mex., 1957, 4 min, num., SD]

Breakfast on the Grass (Eine murul), Erik Alunurm, Mihkel Reha, Mari-Liis Rebane, Mari Pakkas
[Est., 2011, 5 min, num., SD]

Les uns et les autres (extrait), Claude Lelouch
[Fr., 1981, 16 min, num., SD]

7 x le Boléro

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Composé en 1928, le Boléro de Maurice Ravel fait partie de la culture populaire depuis déjà quelques décennies. On se souvient que l’œuvre a connu un sursaut de popularité aux alentours de 1980. Blake Edwards en fait entendre un bref extrait dans une scène mémorable de sa comédie 10 (1979). Deux ans plus tard, Claude Lelouch emploie la célèbre composition, et ce dans son intégralité, pour clôturer Les uns et les autres. En 1982, l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Charles Dutoit, enregistre le Boléro – le disque obtiendra d’ailleurs un vif succès public et critique. Et les plus âgés se souviendront peut-être de l’étonnant mash-up, datant de 1983, de l’indicatif de Radio-Québec (aujourd’hui Télé-Québec) où la chanson thème de la station, interprétée par Véronique Béliveau, se fondait dans le rythme et la mélodie du Boléro. Bref, le chef-d’œuvre de Maurice Ravel était à la mode.

Il faut dire que le rythme, la mélodie répétitive et le crescendo du Boléro semblent chargés de propositions cinématographiques. De plus, les histoires racontées par chaque utilisation du Boléro ne sont jamais les mêmes.

Maurice Ravel en 1925. Bibliothèque nationale de France.

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