Ababouiné
Le Centre d’art et essai de la Cinémathèque québécoise (CAECQ) a pour mission de programmer prioritairement des documentaires et des fictions indépendantes québécoises, mais également des documentaires internationaux, des films d’animation et des films étrangers sous-titrés en français en privilégiant les occasions de rencontres entre le public et les artisans des films. Sa programmation est présentée conjointement à celle de la Cinémathèque québécoise sous la mention Nouveautés.
Film de clôture, Fantasia 2024
Michel Paquette, 12 ans, atteint de polio, foxe la messe du dimanche pour lire de la poésie aux éditions St-Amour et fille. Son vieux compagnon, Archange St-Amour, souffrant de parkinson, a besoin de Michel pour l’aider à typographier Vive le Québec Laïque, un pamphlet anticlérical dans le Québec de la Grande Noirceur. Le pamphlet scandalise le clergé. La vengeance de l’Église n’est rien comparée à celle qui bouillonne chez Michel et ses amis. Les jeunes font les 400 coups en défiant l’ordre clérical et risquent le tout pour le tout pour leur quête d’un Québec laïque et égalitaire.
André Forcier
C’est en 1966 qu’André Forcier écrit, produit et réalise son premier court métrage, Chroniques labradoriennes. Au début de sa carrière, il finance à compte d’auteur son premier long métrage, Le retour de l’immaculée conception. En 1974, après le succès de Bar Salon, Forcier reçoit des mains de Vittorio De Sica la Sirène d’argent au Festival de Sorrente en Italie. Il poursuit sa carrière en réalisant plusieurs films à l’atmosphère envoûtante et surréaliste : L’eau chaude, l’eau frette, Au clair de la lune, Kalamazoo, Une histoire inventée, Le vent du Wyoming, La comtesse de Bâton Rouge, Les États-Unis d’Albert et Un cri au bonheur. En 2009, il sort Je me souviens, considéré par plusieurs critiques comme son meilleur film. Il est le premier cinéaste canadien à avoir une rétrospective à la Cinémathèque française en 1987. En 2003, il est récipiendaire d'un grand prix du Québec, le prix Albert-Tessier et en 2010, il remporte le prix de la Gouverneure Générale du Canada, la plus haute distinction en arts médiatiques au pays. En 2018, Québec Cinéma lui remet le Prix Iris-Hommage pour célébrer ses 50 ans de carrière, le décrivant comme un « monstre sacré du cinéma québécois, dont l’univers porte un regard unique, singulier et émouvant sur la société québécoise ».
Bio : Filmoption International