Badou Boy
De mois en mois, le cycle récurrent Noir.e.s à la caméra permet de découvrir des œuvres réalisées ou produites par des cinéastes africain.e.s ou afrodescendant.e.s, tout au long de l’histoire du cinéma.
Le parcours d'un être qui émet de la lumière à travers un monde ancien et obscur parsemé de connaissances oubliées. Quel est le but de l'existence de cette créature ? Et pour commencer, a-t-elle un but ? (Festival d'Annecy)
Poursuite comique dans les rues de Dakar d'un gamin malicieux par un gros gendarme. Le cinéaste en profite pour présenter quelques aspects de la vie dans la capitale où se profilent certaines critiques.
Djibril Diop Mambéty
Djibril Diop Mambéty est né en 1945 à Colobane, un quartier du sud-ouest de Dakar. Il est comédien, scénariste et réalisateur sénégalais.Mambéty est l'un des cinéastes africains les plus marquants de sa génération. Il crée le premier café-théâtre sénégalais à l'âge de dix-sept ans, puis le directeur du Centre culturel français de Dakar lui prête de l'équipement et un cameraman pour tourner ses premiers courts-métrages, soit Contras' City et Badou Boy. En 1995, le réalisateur entreprend une trilogie qu'il appelle Histoires de petites gens. Il n'en tournera que les deux premiers volets, Le Franc (1995) - qui obtient le Prix du meilleur court métrage, lors du 5e Festival du cinéma africain de Milan - et son dernier film, La Petite vendeuse de soleil (1998). (Wikipédia)
À explorer
Corps d’acteurs et jeu de transgression de symboles
Le cinéaste sénégalais s’inscrit à sa manière et avec ses moyens dans un mouvement où cinéma et théâtre dialoguent constamment. La modernité esthétique qu’il revendique également se nourrit d’une série de transferts et d’emprunts qui font du corps le point à partir duquel tensions, contradictions et approximations nouent et dénouent le sens...