Cabascabo + Les statues meurent aussi
Le Festival International du Film Ethnographique du Québec (FIFEQ) est né en 2003 à l’initiative d’un groupe d’étudiants en anthropologie visuelle de l’université de Montréal. Ce festival unique en son genre et gratuit pour le public, représente une des rares plateformes de diffusion et de promotion du cinéma ethnographique au Canada. Grâce à la généreuse implication bénévole de centaines d’étudiants issus des universités Concordia, McGill, UdeM et de nombreux partenaires, le Festival a réuni depuis seize ans plusieurs milliers de spectateurs animés par la passion du cinéma, de l’anthropologie visuelle, ou simplement par la curiosité de découvrir des pépites du genre ethnographique.
Entrée libre
« Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l'histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l'art. Cette botanique de la mort, c'est ce que nous appelons la culture. »
« Nous n'avions pas, au départ, l'idée de faire un film anticolonialiste et antiraciste. C'est naturellement que nous avons été conduits à poser quelques questions, qui ont valu au film d'être interdit. » (A. Resnais, 1961)
Niger. Cabascabo, un tirailleur africain du corps expéditionnaire français en Indochine revenu au Niger a dilapidé sa fortune en menant la belle vie à Niamey. Devenu simple manœuvre, il voit défiler les épisodes de sa vie.
La réponse d’Oumarou Ganda au film Moi, un noir de Jean Rouch, dans lequel il interprétait son propre « rôle », celui d’un « tirailleur sénégalais » enrôlé dans la guerre d’Indochine.
Oumarou Ganda
Oumarou Ganda est un acteur et réalisateur nigérien, de l'ethnie Djerma, né en 1935 à Niamey et mort le 1er janvier 1981 dans la même ville. Arrivé à Paris pour le montage de son premier film Cabascabo en plein Mai 1968, Oumarou Ganda réussit à faire une première dans la capitale française. Sélectionné au Festival de Cannes en 1965 pour la semaine de la critique internationale, deux mois plus tard, il obtient le Prix spécial du jury au sixième festival de Moscou puis à Malaga (Espagne) le Prix de la critique internationale. (Wikipédia)
Image : Africa Vivre