C'est pas moi
Le Centre d’art et essai de la Cinémathèque québécoise (CAECQ) a pour mission de programmer prioritairement des documentaires et des fictions indépendantes québécoises, mais également des documentaires internationaux, des films d’animation et des films étrangers sous-titrés en français en privilégiant les occasions de rencontres entre le public et les artisans des films. Sa programmation est présentée conjointement à celle de la Cinémathèque québécoise sous la mention Nouveautés.
Tarif unique : 8$
Membres et abonné.e.s : 4$
Sélection officielle, Festival de Cannes 2024
Pour une exposition qui n’a finalement pas eu lieu, le musée Pompidou avait demandé au cinéaste de répondre en images à la question : Où en êtes vous, Leos Carax?
Il tente une réponse, pleine d’interrogations. Sur lui et « son » monde : Je sais pas. Mais si je savais, je répondrais que...

Leos Carax
Né en 1960 sous le nom d’Alex Dupont, Leos Carax (anagramme d’Alex et d’Oscar) est un de ces metteurs en scène dont la carrière atypique est parvenue à concilier coups d’éclats et longues absences, devenant un objet de culte malgré son caractère sporadique. Après ses études de cinéma, Carax se lance très vite dans la réalisation. Ses premiers films, Boy Meets Girl et Mauvais sang, révèlent déjà son style original, au romantisme onirique, ainsi que la présence de son acteur fétiche, Denis Lavant. Suite au tournage difficile des Amants du Pont-neuf, huit ans s’écoulent avant que Carax ne signe un nouveau long métrage : Pola X, adaptation de Pierre ou les ambiguïtés de Herman Melville. Un nouveau retrait dans les années 2000, le cinéaste fait un retour remarqué sur le devant de la scène en 2012 avec Holy Motors. Près de dix ans plus tard, le film musical Annette, fruit d’une collaboration avec le groupe Sparks, ouvre le Festival de Cannes.
