Et la lumière fut
Otar Iosseliani, cinéaste géorgien marqué par l'œuvre de Jacques Tati et la collusion entre la ruralité et l'urbanité au vingtième siècle, demeure l'un des plus prodigieux inventeur de formes et de scénographies au cinéma. Ce programme est constitué de copies de nos collections, la plupart en 35mm.
Lauréat du Grand prix spécial du jury, Mostra de Venise 1989
Dans un village africain, la vie paisible d’un peuple vivant au rythme de la nature et de traditions ancestrales est bouleversée par l’arrivée d’une compagnie de déforestation.
Otar Iosseliani
Né en 1934 à Tbilissi, en Géorgie (à l’époque dans l’URSS), Otar Iosseliani a étudié la mise en scène à l’Institut de cinéma de l’Union soviétique de Moscou, où il réalise son premier film, Aquarelle, en 1958. Les films qu’il réalise au cours des années 1960 et 1970 sont interdits de diffusion en URSS. La chute des feuilles et Il était une fois un merle chanteur parviennent toutefois à être présentés au Festival de Cannes, révélant son talent au public étranger. À partir de 1982, Iosseliani vit et travaille en France, où il réalise entre autres Et la lumière fut, Lundi matin et Jardin d’automne. Il poursuit son parcours de cinéaste jusque dans les années 2010, recevant de nombreux prix dans les festivals internationaux ainsi que plusieurs distinctions honorifiques en Géorgie.