Il était une fois en Amérique
Ce cycle de fin d'année est l'occasion de rassembler certaines copies 35mm conservées dans nos collections, en jouant de l’effet de contraste (époque, style, culture) entre un film et l’autre.
Lauréat du BAFTA de la meilleure musique de film pour Ennio Morricone en 1985
L'amitié tumultueuse entre les truands new-yorkais « Noodles » et Max, du début du XXe siècle aux années 1960 en passant par la période de prohibition.
Sergio Leone
Né en 1929 à Rome, Sergio Leone est le fils de l’actrice de cinéma muet Bice Waleran et du cinéaste Roberto Roberti, dont la carrière connut un coup d’arrêt du fait de son opposition au fascisme. Le hasard veut que le jeune Sergio aille à la même école qu’Ennio Morricone, qui composera la musique de ses futurs films. Après la Seconde Guerre mondiale, il débute sa carrière comme assistant auprès de cinéastes italiens (Vittorio de Sica entre autres), mais aussi américains (Robert Wise, William Wyler...). Il entame son parcours de réalisateur avec des péplums. Puis Leone a l’idée de se tourner vers le western, qu’il revisite complètement, s’éloignant du western américain alors en déclin. En 1964, Pour une poignée de dollars marque l’avènement d’un style et de codes qui vont définir le western à l’italienne, genre qui connaît un immense succès dans la décennie qui suit, avec Leone comme figure de proue. En 1984, il signe une dernière grande fresque, Il était une fois en Amérique, s’emparant cette fois de l’univers du gangstérisme américain.