In the Electric Mist
Le cinéaste originaire de Lyon a durablement marqué le paysage de la cinématographie française, autant par la diversité de ses propositions cinématographiques que par la longévité de son parcours. Quel est le signe distinctif d’un cinéaste qui semble se mouvoir avec aisance autant dans le cinéma historique, le drame de mœurs contemporain, la comédie dramatique, le film de cape et d’épée ou même la science-fiction ? S’il s’agit de l’œuvre d’un cinéphile compulsif et d’un historien du cinéma, ajoutons qu’elle est aussi la somme d’un passeur revendiqué et passionné par ce qui agite les comportements humains, tels qu’ils peuvent être montrés et vus au cinéma.
New Iberia, Louisiane. Le détective Dave Robicheaux est sur les traces d’un tueur en série qui s’attaque à de très jeunes femmes. De retour chez lui après une investigation sur la scène d’un nouveau crime infâme, Dave fait la rencontre d' Elrod Sykes. La grande vedette hollywoodienne est venue en Louisiane tourner un film, produit avec le soutien de la fine fleur du crime local, Baby Feet Balboni. Elrod raconte à Dave qu’il a vu, gisant dans un marais, le corps décomposé d’un homme noir enchaîné. Cette découverte fait rapidement resurgir des souvenirs du passé de Dave. Mais à mesure que Dave se rapproche du meurtrier, le meurtrier se rapproche de la famille de Dave...
Bertrand Tavernier
Bertrand Tavernier, né le 25 avril 1941 à Lyon et mort le 25 mars 2021 à Sainte-Maxime, est un réalisateur, scénariste, producteur et écrivain français, également président de l'Institut Lumière. Fils de l'écrivain et résistant lyonnais René Tavernier, il fut d'abord assistant-réalisateur, attaché de presse (notamment pour Stanley Kubrick) et critique avant de passer à la mise en scène avec L'horloger de Saint-Paul. Plusieurs de ses films ont été récompensés, en France et à l'étranger (dont Autour de minuit qui remporta un Oscar et fut nommé aux Golden Globes).
Explorer
Bertrand Tavernier : « Chaque film était une bataille »
Sa traversée du cinéma a commencé il y a un peu plus d’un demi-siècle. Avant de réaliser L’Horloger de Saint-Paul (1974), Bertrand Tavernier a aimé autrement le cinéma - en programmant un ciné-club, en écrivant pour des revues (les Cahiers du cinéma, Positif) ou comme attaché de presse...