La brûlure de mille soleils + Je t’aime, je t’aime
La science-fiction nous expose au dépassement des limites, au calcul de l'improbable et au devenir de l'humain, comme à la débauche des effets visuels et à l'invention du cinéma, miroir de nos fantasmes. Au cinéma, la science-fiction est immersive et permet de créer des mondes soudainement à notre portée. Cet été, plus de cent films à travers l'histoire du cinéma nous permettront d'en rendre compte !
Lauréat du prix du meilleur acteur pour Claude Rich, Festival de San Sebastián 1968
Un homme désenchanté qui ne cesse de s’ennuyer s’envole dans l’espace à la recherche d’aventure. Ne croyant plus pouvoir tomber amoureux, il est bouleversé par une femme qu’il rencontre.

Se prêtant aux expériences d’un savant, un homme revit son passé, en particulier sa relation avec une femme. Pour ce film de science-fiction, ce poème-fiction plutôt, Jean Boffety compose des images où réalisme et rêve se côtoient, où leur présence matérielle objective vient heurter la temporalité subjective du récit.

Alain Resnais
Alain Resnais est un réalisateur, scénariste et monteur français. Réalisateur d'Hiroshima, mon amour (1959) et de L'année dernière à Marienbad (1961), il est rapidement considéré comme l'un des grands représentants de la Nouvelle Vague et comme l'un des pères de la modernité cinématographique européenne, à l'instar de Roberto Rossellini, Ingmar Bergman et Michelangelo Antonioni, dans sa manière de remettre en cause la grammaire du cinéma classique et de déconstruire la narration linéaire. Cinéaste appréciant les expérimentations, capable de se remettre en question à chaque nouvelle réalisation, Alain Resnais est reconnu pour sa capacité à créer des formes inédites et à enrichir les codes de la représentation cinématographique par son frottement à d'autres arts : littérature, théâtre, musique, peinture ou bande dessinée. Dans son œuvre, on retrouve un grand nombre de thèmes tels que la mémoire, l'engagement politique, l'imtimité, la mort et le rêve.
