La guerre des tuques
La Cinémathèque québécoise est heureuse de s’associer avec Éléphant: mémoire du cinéma québécois, afin de diffuser, chaque mois, sur grand écran, une œuvre restaurée tirée de son répertoire de films.
La projection sera suivie d'une discussion avec les co-scénaristes, Roger Cantin et Danyèle Patenaude, les acteur·rice·s Maripierre D’Amour et Cédric Jourde, et le producteur délégué, Claude Bonin
Pendant les vacances d'hiver, deux bandes d'enfants décident d'occuper leurs loisirs en jouant à la guerre. La bande de Luc tentera de s'emparer du fort de neige construit par la bande rivale dirigée par Sophie.
André Melançon
André Melançon est un réalisateur, scénariste et acteur québécois. C’est au cours de l'année 1970 qu’il entreprend son premier film, un documentaire sur le felquiste Charles Gagnon. Après quelques films didactiques et trois courts métrage sur l’enfance, il réalise ses deux premiers longs métrages, la comédie Comme les six doigts de la main et le documentaire Les vrais perdants, qui placent aussi l’enfance au cœur du récit. Au début des années 1980, le producteur Rock Demers entreprend la production des célèbres Contes pour tous. C’est André Melançon qui réalise le premier film de la série : La guerre des tuques. Émaillé de répliques qui passeront à l’histoire, le film sort à la fin de l’année 1984 et connaît un franc succès. Au cours de sa carrière, Melançon réalise trois autres Contes pour tous : Bach et bottine (1986), Fierro, l'été des secrets (1991) et Daniel et les Superdogs (2004). Il participe aussi à l'écriture d’un autre grand succès de la série : La grenouille et la baleine (1988) de Jean-Claude Lord. En 1997, il écrit et réalise Cher Olivier, une série évoquant la vie et la carrière de l’acteur comique Olivier Guimond. Succès d’auditoire, la série rafle neuf Prix Gémeaux dont ceux de la meilleure série dramatique, de la meilleure réalisation et du meilleur texte. En plus d’être cinéaste, André Melançon joue dans une vingtaine de films, notamment sous la direction de Clément Perron et de Denys Arcand.