L.A L.A End
Le Centre d’art et essai de la Cinémathèque québécoise (CAECQ) a pour mission de programmer prioritairement des documentaires et des fictions indépendantes québécoises, mais également des documentaires internationaux, des films d’animation et des films étrangers sous-titrés en français en privilégiant les occasions de rencontres entre le public et les artisans des films. Sa programmation est présentée conjointement à celle de la Cinémathèque québécoise sous la mention Nouveautés.
La séance sera suivie d'une discussion avec l'équipe du FIFA, animée par Ralph Elawani
Hollywood, la capitale du rêve américain, a longtemps incarné glamour et grandeur : théâtres majestueux, palmiers géants, lumière dorée et voitures pastel. Aujourd’hui, les cinémas ferment, les façades se délabrent et les sans-abri occupent les étoiles d'Hollywood Blvd. Tandis que la presse annonce le déclin de cette Mecque du cinéma, ce film part à la recherche des vestiges d'un âge d'or révolu. À travers la figure iconique de Marilyn Monroe, symbole d’une époque, la caméra explore une ville en déclin où le mythe se heurte à la réalité. Le portrait d’une légende devient aussi celui d’une cité en mutation.

Chantal Stoman
Chantal Stoman est une photographe française qui vit à Paris. Son travail s’inscrit dans une démarche qui repose sur une observation approfondie des rapports entre l’humain, son intimité et la ville. Après une décennie consacrée à la photographie de mode, elle boucle ce chapitre avec son premier projet au long cours A Woman’s Obsession (2005), observation de la relation particulière que les femmes japonaises bentretiennent avec le luxe et la mode. Ce sont avant tout les lieux qui exercent sur elle une véritable fascination. Par leur beauté, parfois un peu défraîchie, mais aussi parce qu’ils concentrent tout ce qu’elle explore dans son travail : l’architecture, l’histoire, l’humain et à la façon dont les habitants s’approprient l’architecture. Entre 2008 et 2012, elle se consacre au projet Lost Highway, où la ville, comparée à un organisme vivant en perpétuelle mutation, devient le personnage central de son travail. En 2017, elle réalise Ōmecittà, à propos d'une petite ville oubliée du Japon, où le temps s’est arrêté. LA. LA. End (2024), son nouveau projet documentaire, repose sur un dispositif similaire, à la recherche des vestiges de l’âge d’or hollywoodien dans le centre-ville de Los Angeles.
