La mémoire
Ce cycle récurrent est l’occasion de voir ou revoir sur grand écran des classiques de l’histoire du cinéma ou des films représentatifs de certaines cinématographies nationales, tendances ou époques.
Victime d’un infarctus lors du tournage de la séquence finale de son film, un cinéaste revoit les grandes étapes de sa vie lors d’une opération à cœur ouvert qu’il subit à Londres.

Youssef Chahine
Youssef Chahine naît dans une famille chrétienne d'Égypte d'origine libanaise et de confession grecque-catholique melkite. À 21 ans, il quitte son Égypte natale pour aller étudier le cinéma à Los Angeles. À son retour, trois ans plus tard, en 1948, l'occasion lui est donnée de réaliser son premier film, Papa Amin, qui sort en 1950. Il est ensuite invité pour la première fois au Festival de Cannes en 1951, pour son film Le fils du Nil. En 1954, il lance la carrière d'acteur d'Omar Sharif dans son film Le démon du désert. Mais le film qui marque sa carrière est Gare centrale, en 1958, chef-d'œuvre qui lui permit d'être reconnu comme l'un des plus grands cinéastes du XXe siècle. Fréquemment confronté à la censure, Youssef Chahine ne cesse néanmoins de dénoncer la bêtise et l'intégrisme, tout en multipliant les choix stylistiques, du mélodrame chanté à la reconstitution historique, passant de l'évocation autobiographique au ballet.
