La planète sauvage
La science-fiction nous expose au dépassement des limites, au calcul de l'improbable et au devenir de l'humain, comme à la débauche des effets visuels et à l'invention du cinéma, miroir de nos fantasmes. Au cinéma, la science-fiction est immersive et permet de créer des mondes soudainement à notre portée. Cet été, plus de cent films à travers l'histoire du cinéma nous permettront d'en rendre compte !
Lauréat d'un Prix spécial, Festival de Cannes 1973
Conservé dans nos collections
Sur la planète Ygam vivent des humanoïdes géants parvenus à un stade de civilisation très avancé, des Draags. Ils possèdent de minuscules animaux domestiques... des humains. Dans cette adaptation d’un roman de Stefan Wul, le graphisme insolite donne au fantastique une place privilégiée et invite à la réflexion sur la condition humaine.
René Laloux
René Laloux est un réalisateur de films d'animation, dessinateur, peintre et sculpteur français. Sa carrière dans le cinéma d'animation débute alors qu'il intègre une clinique psychiatrique à Cour-Cheverny, où il anime des ateliers de peinture, de marionettes et d'ombres chinoises pour les patients. C'est là qu'il réalise en 1960 son court métrage Les dents du singe, en collboration avec Paul Grimault, d'après une histoire écrite par les patients de la clinique. Il rencontre à cette époque Roland Topor, avec qui il collabore pour la réalisation de Les temps mort (1964), Les escargots (1965) et son œuvre la plus connue, le long métrage de science-fiction, La planète sauvage (1973). Il travaille ensuite avec Jean Giraud (Mœbius) pour créer son second long métrage, Les maîtres du temps, sorti en 1982. Son troisième et dernier long métrage, Gandahar (1987), réalisé avec l'aide de Philippe Caza, sortira plus tard aux États-Unis sous le titre Light Years et sera notablement modifié.