La terre à boire
La Cinémathèque québécoise coorganise avec l'UQAM un colloque consacré à l'écrivain, homme de radio et cinéphile iconoclaste franco-québécois Patrick Straram (1934-1988). À l'occasion du lancement de la publication aux PUM d'un ouvrage dirigé par Sylvano Santini, relatant la correspondance entre Guy Debord et Straram, nous proposerons également une table-ronde sur le livre, ainsi que deux films avec Straram et un film de Debord.
Le film est constitué d'un enchevêtrement d'images (bandes dessinées, photos d'identité, images détournées d'autres films) qui défilent les unes après les autres, surchargées de nombreux sous-titres et surtitres difficilement lisibles.
Les dérives d'un groupe de jeunes Montréalais tentés par le désespoir. Célèbrede ses démêlés avec la censure, le film est un témoignage sur un certain milieu intellectuel.
Patrick Straram
En 1963, Patrick Straram cofonde la revue Parti pris, et en 1974, il cofonde la revue Chroniques. Il écrit pour divers journaux et périodiques, entre autres sur le cinéma et le jazz : La barre du jour, Les herbes rouges, Le jour, Cité libre, Liberté, Maclean's, TV hebdo, Écrits du Canada français, Le Devoir, Sept Jours, Point-de-vue, Hobo-Québec, ainsi que Parti pris et Chroniques. Patrick Straram est membre de l'Association québécoise des critiques de cinéma. À la fin des années 1960, il est invité en Californie où il écrit Irish coffees au no name bar & vin rouge valley of the moon. Dans les années 1970, il commence à publier aux éditions L'Obscène nyctalope, à L'Aurore et aux Herbes rouges. En 1975, son roman La Faim de l’énigme, inspiré par les œuvres de Boris Vian, sort aux éditions de l'Aurore. De 1978 à 1979, il anime l'émission Blues clair (nom qu'il accolera à tous ses écrits ultérieurs) à Radio-Canada, sous le pseudonyme de Bison ravi (une anagramme de Boris Vian).