Le tableau volé
Le Centre d’art et essai de la Cinémathèque québécoise (CAECQ) a pour mission de programmer prioritairement des documentaires et des fictions indépendantes québécoises, mais également des documentaires internationaux, des films d’animation et des films étrangers sous-titrés en français en privilégiant les occasions de rencontres entre le public et les artisans des films. Sa programmation est présentée conjointement à celle de la Cinémathèque québécoise sous la mention Nouveautés.
André Masson, commissaire-priseur dans la célèbre maison de ventes Scottie's, reçoit un jour un courrier selon lequel une toile d’Egon Schiele aurait été découverte à Mulhouse chez un jeune ouvrier. Très sceptique, il se rend sur place et doit se rendre à l’évidence : le tableau est authentique, un chef-d'œuvre disparu depuis 1939, spolié par les nazis. André voit dans cet événement le sommet de sa carrière, mais c’est aussi le début d’un combat qui pourrait la mettre en péril. Heureusement, il va être aidé par son ex-épouse et collègue Bertina, et par sa fantasque stagiaire Aurore...

Pascal Bonitzer
Pascal Bonitzer, né en 1946 à Paris, publie son premier article dans les Cahiers du Cinéma en 1969. Certains de ses critiques et essais sur le cinéma seront rassemblés dans des recueils. En 1976, il participe à l’écriture de Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère... de René Allio. Suivra en 1977 l’écriture des Sœurs Brontë d’André Téchiné, puis en 1982 celle de trois films : Tricheurs de Barbet Schroeder, Liberty Belle de Pascal Kané, L’amour par terre de Jacques Rivette. S’ensuivront dix films pour Rivette, co-écrits le plus souvent avec Christine Laurent, dont La bande des quatre (1987) et La belle noiseuse (1991). Entre temps, il collabore aux films d’André Téchiné et de Raoul Ruiz. Il réalise son premier film en 1995 : Encore qui remporte le prix Jean Vigo en 1996. Il tourne ensuite huit autres films, dont son plus récent, Le tableau volé, sorti en 2024. Il est le père d’Agathe et Adam Bonitzer. Leur mère est la cinéaste Sophie Fillières, à qui le film est dédié.
Bio : Pyramide Films
