L'eclisse
Afin de rendre hommage à l’iconique Alain Delon, nous proposons de redécouvrir trois films solaires parmi son immense filmographie : Plein soleil de René Clément, qui l’a consacré comme nouvelle muse du cinéma français; L’eclisse de Michelangelo Antonioni, qui l’a confirmé comme coqueluche d’un cinéma d’auteur irradié par son jeu minimaliste; et Soleil rouge de Terence Young, qui rappelle sa popularité et ses incursions dans le cinéma de genre.
Lauréat du Prix spécial du jury, Festival de Cannes 1963
Après s’être séparée de son compagnon, Vittoria, une traductrice littéraire, entame une relation avec Piero, un courtier en bourse. Mais la nature matérialiste du jeune homme ne tarde pas à troubler leur histoire d’amour...
Michelangelo Antonioni
Michelangelo Antonioni est un réalisateur et scénariste du cinéma italien. Il a obtenu de nombreuses récompenses, dont l'Oscar d’honneur en 1995 et le Lion d'or pour l’ensemble de sa carrière à la Mostra de Venise 1997. Il est un des rares réalisateurs, avec Robert Altman, Henri-Georges Clouzot et Jean-Luc Godard, à avoir remporté les trois plus hautes récompenses des principaux festivals européens que sont Cannes, Berlin et Venise. Auteur de référence du cinéma moderne dès ses débuts en 1950 avec Chronique d'un amour, un film qui marque la fin du néoréalisme et la naissance d'une nouvelle ère du cinéma italien, Antonioni a écrit certaines des pages les plus intenses et les plus profondes du cinéma des années 1960 et 1970, en particulier grâce à sa célèbre Trilogie de l'incommunicabilité, composée des trois films en noir et blanc, L'avventura (1960), La notte (1961) et L'eclisse (1962), mettant en vedette sa compagne de l’époque, Monica Vitti. Avec ses œuvres formellement novatrices qui renouvellent la dramaturgie cinématographique, il est considéré comme l'auteur des premiers films qui traitent des thèmes modernes de l'incommunicabilité, de l'aliénation et du malaise existentiel.
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Delon solaire
La Cinémathèque québécoise rend hommage à Alain Delon qui nous a quittés cette année. De sa riche filmographie, nous avons extrait trois films « solaires » qui témoignent de son charme incandescent et de sa stature internationale : un film français (Plein Soleil de René Clément, 1960), un film italien (L’eclisse de Michelangelo Antonioni, 1962) et une coproduction franco-italo-espagnole tournée en anglais (Soleil rouge de Terence Young, 1971).