L'histoire des trois + Saint-Denys Garneau
À l'occasion de la publication de Francine Laurendeau, celle qui aime (Somme toute, sous la direction de Stéphane Lépine), nous présentons quelques films qui ont frappé durablement l'esprit de cette plume marquante de la critique de cinéma au Québec.
Ce court métrage documentaire est une évocation de la vie et de l'œuvre de Saint-Denys Garneau, poète canadien-français né à Montréal en 1912 et décédé à Sainte-Catherine-de-Fossambault, près de Québec, en 1941. À travers de magnifiques images en noir et blanc, nous visitons des lieux où il a vécu.

En 1958, les étudiants de Francine Laurendeau, Jean-Pierre Goyer et Bruno Meloche voyagent de Montréal à Québec dans le but de rencontrer le premier ministre du Québec, Maurice Duplessis. Ils avaient été chargés par leur assemblée étudiante de lui remettre en main propre un mémoire sur l'accession à l'université. Mais le premier ministre refusa de les recevoir. Pendant trois mois, chaque matin, poliment, ils vont réitérer leur demande... Trente ans plus tard, nous reprenons le train Montréal-Québec avec eux.

Jean-Claude Labrecque
Jean-Claude Labrecque a suivi une formation d'assistant en photographie à l'ONF. En tant que directeur de la photographie, il a tourné nombre des premiers films clés de Claude Jutra (À tout prendre), Michel Brault (Entre la mer et l'eau douce), Gilles Carle (La vie heureuse de Léopold Z), Gilles Groulx (Le chat dans le sac) et Don Owen (The Ernie Game). Il a quitté l'ONF en 1967 pour créer sa propre société de production, bien qu'il ait continué à travailler à son compte au conseil d'administration. Au cours de sa longue carrière, les intérêts de Jean-Claude Labrecque se sont concentrés sur des sujets de préoccupation pour le peuple québécois, qu'ils soient sportifs, culturels ou politiques. Parmi ses films les plus connus, citons La visite du général de Gaulle au Québec, les Jeux de la XXIe Olympiade et son second long métrage, Les vautours, une méditation personnelle éloquente et charmante sur la naissance d’une génération considérée par la critique comme son meilleur film. Il a aussi été caméraman pour Bernard Émond dans des films acclamés par la critique comme La femme qui boit, La neuvaine et Contre toute espérance. Parmi ses nombreuses récompenses et citations, il a remporté deux prix du film canadien, en 1964 et 1970, et le prix Jutra du meilleur documentaire en 2003.
