Monsieur Lazhar
Ce cycle récurrent valorise la production cinématographique québécoise des dernières années, qu’il s’agisse d’œuvres phares ou de films indépendants, peu diffusés voire inédits.
Lauréat de sept prix Jutra en 2012, dont Meilleur film et Meilleure réalisation
À Montréal, une enseignante du primaire meurt subitement. Apprenant la nouvelle dans le journal, Bachir Lazhar, un Algérien de 55 ans, frappe à la porte de l’école pour offrir ses services à titre de remplaçant. Rapidement embauché pour combler le vide laissé par la disparue, l’immigrant fait son entrée sur le marché du travail québécois dans un établissement en situation de crise alors qu’il nage lui-même en pleine tragédie personnelle.
Philippe Falardeau
Philippe Falardeau est un réalisateur et scénariste québécois. Il étudie en sciences politiques et en relations internationales à l'Université d'Ottawa de 1985 à 1989, puis travaille deux ans en tant qu'analyste politique pour la Fédération des francophones hors Québec, où il écrit Hier, la francophonie, un survol historique de la diaspora francophone canadienne. Il quitte ensuite sa maîtrise en relations internationales à l’Université Laval pour participer à La Course destination monde qu’il remporte en 1992-1993. Il tourne un premier moyen métrage satirique sur l'immigration asiatique au Canada, Paté chinois (1997), avant de réaliser son premier long en 2000, La moitié gauche du frigo, mettant en vedette Paul Ahmarani et Stéphane Demers. Son second film, Congorama, est présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2006, puis remporte cinq prix Jutra, dont ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation. Après C’est pas moi, je le jure! (2008), il remporte à nouveau ces deux prix et cinq autres Jutra pour Monsieur Lazhar (2011). Le film est également nommé aux Oscars dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère. Il tourne ensuite plusieurs films aux États-Unis tout en continuant de réaliser des films et des séries télévisées au Québec dans les dernières années.