Quest + Phase IV
La science-fiction nous expose au dépassement des limites, au calcul de l'improbable et au devenir de l'humain, comme à la débauche des effets visuels et à l'invention du cinéma, miroir de nos fantasmes. Au cinéma, la science-fiction est immersive et permet de créer des mondes soudainement à notre portée. Cet été, plus de cent films à travers l'histoire du cinéma nous permettront d'en rendre compte !
Copie 16 mm de Quest prêtée par le Cinéclub Film Society
Sur une lointaine planète, une population humaine isolée, descendante des survivants d’un vaisseau spatial écrasé, a vu son espérance de vie réduite à huit jours. Une fascinante adaptation d’un récit de Ray Bradbury, dont l’atmosphère troublante repose sur un usage particulièrement créatif des effets spéciaux.
À la suite d’un mystérieux événement cosmique, des colonies de fourmis se mettent à avoir un comportement étrange dans le désert d’Arizona, construisant de fascinantes structures géométriques. Après avoir fait évacuer la région, deux scientifiques se mettent à les étudier. Le face à face entre humains et fourmis tourne vite à l’affrontement.
Saul Bass
Saul Bass est un graphiste et réalisateur américain primé aux Oscars, surtout connu pour sa conception de séquences d'ouverture au cinéma, d'affiches de films et de logos d'entreprises. Au cours de ses 40 ans de carrière, il a travaillé pour certains des réalisateurs les plus éminents d'Hollywood, dont Alfred Hitchcock, Otto Preminger, Billy Wilder, Stanley Kubrick et Martin Scorsese. Parmi ses séquences d'ouverture les plus connues figurent celles de The Man with the Golden Arm, North by Northwest et Psycho. Bass a également conçu certains des logos d'entreprises les plus emblématiques d'Amérique du Nord, dont les logos de Geffen Records, du Bell System, d'AT&T, de Continental et de United Airlines ainsi que de Warner Bros. En 1964, avec sa femme et partenaire créative, Elaine, ils ont réalisé le court métrage The Searching Eye présenté lors de l'Exposition universelle de New York en 1964. Ils ont également réalisé le court métrage documentaire Why Man Creates qui a remporté l'Oscar en 1968. En 2002, ce film a été sélectionné pour le National Film Registry des États-Unis par la Bibliothèque du Congrès en tant qu'œuvre « culturellement, historiquement ou esthétiquement significative ». En 1974, Saul Bass a réalisé son seul long métrage en tant que cinéaste, le visuellement spectaculaire Phase IV, considéré comme un « chef-d'œuvre de science-fiction paisible, envoûtant, magnifique et largement sous-estimé. »