Roubaix, une lumière
D'une année à l'autre, la Cinémathèque québécoise paie son tribut au cinéma français récent et actuel, en partenariat avec l'Institut français. Hafsia Herzi s’est inspirée de sa propre mère pour faire le portrait sensible d’une femme modeste portant sa famille à bout de bras dans Bonne mère, son deuxième long métrage situé à Marseille. À l’autre bout de la France, Arnaud Desplechin tourne une nouvelle fois dans sa ville natale avec Roubaix, une lumière. Inspiré d’un fait divers, le film marque sa première incursion dans le polar.
Roubaix, une nuit de Noël. Le commissaire Daoud sillonne la ville qui l’a vu grandir. Voitures brûlées, altercations... Au commissariat, vient d’arriver Louis Coterelle, fraîchement diplômé. Daoud et Louis vont faire face au meurtre d’une vieille dame. Deux jeunes femmes sont interrogées, Claude et Marie. Démunies, alcooliques, amoureuses.

Arnaud Desplechin
Né en 1960 dans le nord de la France, Arnaud Desplechin effectue des études en cinéma et en réalisation à Paris. Il commence à travailler en tant que directeur de la photographie et occasionnellement comme scénariste, collaborant avec certains de ses anciens camarades d’études, comme Éric Rochand ou Pascale Ferran. Il entame son parcours de cinéaste au début des années 1990 avec le moyen métrage La vie des morts puis le long métrage La sentinelle, qui lui offrent un début de notoriété. Le succès de ses films suivants, Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle), Esther Kahn et Rois et Reine entre autres, l’imposent comme une figure de proue du cinéma d’auteur français. En 2012, il tourne pour la première fois aux États-Unis lorsqu’il réalise Jimmy P., psychothérapie d’un Indien des plaines avec Benicio del Toro. Il est également metteur en scène de théâtre.
