Seule, Géorgie (Partie 2 : Tentation)
Otar Iosseliani, cinéaste géorgien marqué par l'œuvre de Jacques Tati et la collusion entre la ruralité et l'urbanité au vingtième siècle, demeure l'un des plus prodigieux inventeur de formes et de scénographies au cinéma. Ce programme est constitué de copies de nos collections, la plupart en 35mm.
Documentaire présenté en trois parties les 11, 12 et 13 juin
Veuillez noter que le documentaire, a été initialement produit pour la télévision. La copie numérique que nous présentons peut donc paraître de basse résolution. Merci de votre compréhension.
Documentaire historique en trois parties qui aborde plusieurs des grands événements marquants des 2000 dernières années de la Géorgie. Conçue et préparée par Iosseliani dans la foulée de la dissolution de l’URSS, cette fresque rend aussi compte des tensions historiques de son époque, qui ne sont pas sans résonnance avec l’histoire contemporaine.
Otar Iosseliani
Né en 1934 à Tbilissi, en Géorgie (à l’époque dans l’URSS), Otar Iosseliani a étudié la mise en scène à l’Institut de cinéma de l’Union soviétique de Moscou, où il réalise son premier film, Aquarelle, en 1958. Les films qu’il réalise au cours des années 1960 et 1970 sont interdits de diffusion en URSS. La chute des feuilles et Il était une fois un merle chanteur parviennent toutefois à être présentés au Festival de Cannes, révélant son talent au public étranger. À partir de 1982, Iosseliani vit et travaille en France, où il réalise entre autres Et la lumière fut, Lundi matin et Jardin d’automne. Il poursuit son parcours de cinéaste jusque dans les années 2010, recevant de nombreux prix dans les festivals internationaux ainsi que plusieurs distinctions honorifiques en Géorgie.