Terre en transe
Ce cycle de fin d'année est l'occasion de rassembler certaines copies 35mm conservées dans nos collections, en jouant de l’effet de contraste (époque, style, culture) entre un film et l’autre.
Lauréat du Léopard d'or, Festival de Locarno 1967
À Eldorado, pays fictif d’Amérique latine, Paulo Martins, un journaliste agonisant, se remémore une période de tumulte politique qui opposait deux leaders aux convictions divergentes.

Glauber Rocha
Né en 1938 au Brésil, Glauber Rocha est d’abord critique et journaliste avant de passer à la réalisation. Son premier long métrage, Barravento, date de 1962, mais c’est son deuxième film, Le dieu noir et le diable blond (1964), qui le révèle à l’international. Cette œuvre mystique, baroque, attentive aux utopies politiques de la jeunesse brésilienne, est saluée comme le manifeste du « Cinema Novo », tout autant qu’elle ouvre la trilogie de la Terre complétée par Terre en transe (1967) et Antonio das Mortes (1969), tous deux primés au Festival de Cannes. En 1970, il quitte son pays suite au coup d’État militaire de 1964 et conçoit Le lion à sept têtes et Cabezas cortadas (1970) à l’étranger, des films plus expérimentaux qu’à l’accoutumée. Son retour au Brésil en 1976 s’avère controversé alors qu’il fait l’éloge du régime militaire. Il meurt en 1981 après avoir signé L’âge de la Terre (1980).
