The Philadelphia Story
Nous vous proposons de célébrer le 14 février de façon un peu décalée avec un grand classique de la screwball comedy signé George Cukor et une virée torturée dans la jeunesse de Charles Bukowski signée Barbet Schroeder. Dans le premier, un trio infernal (Katharine Hepburn, Cary Grant et James Stewart) tente de démêler ses sentiments tandis que dans le second un duo de perdants magnifiques (Mickey Rourke et Faye Dunaway) se consume dans la cité des anges. Dans l’un et l’autre, amour et alcool rivalisent pour faire tourner les têtes.
L'ex-mari de Tracy essaie par tous les moyens d'empêcher le remariage de celle-ci. Y parviendra-t-il? Cinquième film du réalisateur avec Hepburn, cette comédie du remariage éblouissante confirma la réputation de Cukor d'être un grand directeur de comédiennes et un maître de ce genre fameux dans le cinéma américain.
George Cukor
Fils d’immigrants hongrois né à New York en 1899, George Cukor s’essaie au théâtre amateur dès son enfance. Après la Première guerre mondiale, il entame une carrière de metteur en scène à Broadway. Puis il rejoint Hollywood et réalise ses premiers films au début des années 1930. Le producteur David O. Selznick l’implique sur de gros projets pour lesquels son apport sera décisif bien qu’il n’en soit finalement pas le réalisateur : Gone with the Wind et The Wizard of Oz. Au fil des ans et des contrats, il se spécialise dans la comédie, où il s’avère être un grand directeur d’acteurs – et peut-être encore plus d’actrices, notamment Greta Garbo et Katharine Hepburn. Bien qu’il ait dû rester discret à ce sujet la majeure partie de sa carrière, Cukor est l’un des premiers cinéastes hollywoodiens à avoir révélé son homosexualité, à laquelle ses films font parfois de discrètes allusions. Bien que sa filmographie soit un peu plus fluctuante à partir des années 1960, il signe l’un de ses plus grands succès au cours de cette décennie avec My Fair Lady.