The Touch
On ne finit jamais d’explorer l’œuvre imposante d’Ingmar Bergman. En témoigne ce cycle qui, à l’occasion de la récente reprise d’activités de la compagnie de production fondée par le cinéaste, Cinematograph AB, propose de découvrir un panel de films qui n’ont été que très rarement (voire jamais) présentés en salle au Québec. Cette sélection, qui comprend des courts métrages, des documentaires, un téléfilm inspiré du tournage de La charrette fantôme de Victor Sjöström, une version longue et une version télésérie de Face to Face ainsi qu’une restauration de The Touch, permet de considérer de nouveaux aspects de l’œuvre de Bergman, tout juste quinze ans après sa disparition. Deux films portant sur le travail du cinéaste et deux de ses chefs-d’œuvre viennent compléter le cycle.
Une femme au foyer suédoise lie une relation sentimentale avec un archéologue étranger, qui travaille près du foyer familial.

Ingmar Bergman
Né en 1918 à Uppsala, en Suède, Ingmar Bergman grandit au sein d’une famille luthérienne. Le cinéma devient un refuge au cours d’une enfance marquée par l’éducation très rigide de son père pasteur. Il étudie par la suite l’histoire, la littérature ainsi que le théâtre, domaine dans lequel il entame sa carrière avant d’être approché par l’industrie du cinéma. Il commence alors à écrire des scénarios au sein de la Svensk Filmindustri. À partir de Crise, en 1946, il réalise ses propres films. Au milieu de la décennie suivante, Le septième sceau et Les fraises sauvages lui apportent une reconnaissance internationale. Avec le tournage de Fanny et Alexandre, en 1986, Bergman décide de mettre un terme à sa longue et prolifique carrière de cinéaste pour le grand écran. Il continue toutefois de se consacrer au théâtre et de réaliser des films qu’il destine à la télévision, jusqu’à Sarabande, en 2004. À la fin de sa vie, il se retire définitivement sur l’île de Fårö, qui fut le décor de plusieurs de ses œuvres et pour laquelle il avait un attachement profond.
