Une jeunesse française
Le Centre d’art et essai de la Cinémathèque québécoise (CAECQ) a pour mission de programmer prioritairement des documentaires et des fictions indépendantes québécoises, mais également des documentaires internationaux, des films d’animation et des films étrangers sous-titrés en français en privilégiant les occasions de rencontres entre le public et les artisans des films. Sa programmation est présentée conjointement à celle de la Cinémathèque québécoise sous la mention Nouveautés.
La séance du 15 novembre sera suivie d'une discussion avec Jérémie Battaglia et le protagoniste du film, Jawad Bakloul
Les séances du 19 et du 20 novembre seront suivies d'une discussion avec le cinéaste
Lauréat du Prix spécial du jury, EBS International Documentary Festival 2024
Dans le sud de la France, Jawad et Belka, deux jeunes hommes d’origine maghrébine, s’affranchissent à travers leur passion pour les courses camarguaises. Bien plus qu’un combat traditionnel, cet affrontement, sans mise à mort, entre des hommes et un taureau leur permet de prendre leur place dans l’arène comme dans la société française. Mais à quel prix?

Jérémie Battaglia
Réalisateur franco-canadien basé à Montréal où il a cofondé la maison de production Extérieur Jour, Jérémie Battaglia se définit comme un admirateur des héros ordinaires. Dans ses films, il s’intéresse aux thèmes de l’adversité, du corps et de ses limites, comme dans Parfaites ou Le Frère. Dès ses débuts, avec le court métrage documentaire musical Casseroles, sur les manifestations étudiantes de 2012, il cherche à explorer la forme de son médium, via notamment des collaborations avec des artistes d’autres arts, comme l’animation, le théâtre, la danse ou la musique. Il a ainsi co-réalisé avec Johanne Madore le film de cirque La somme de nos rêves ou encore, co-réalisé cette fois avec Mélanie Demers, le film de danse La goddam voie lactée . En 2024, en plus d’Adonis, il sort son second long métrage documentaire, Une jeunesse française, qui s’intéresse au combat pour l’égalité que mènent deux jeunes maghrébins à travers leur passion pour les courses camarguaises.
Photo : Guillaume Boucher
