A l'occasion de la fête nationale, cette journée vient souligner l'apport indéniable d'un créateur à la cinématographie québécoise. Profitez de ces projections pour visiter aussi l'exposition Robert Morin : cinéaste et photographe !
Un journaliste part avec son cameraman et six autres passagers à bord d'un vieux remorqueur qui remonte la rivière Windigo (qui signifie en algonquin « mangeuse d'âmes »), dans le nord du Québec. Sa destination : le territoire d'Aki, où une cinquantaine d'Indiens viennent de proclamer leur indépendance. À propos d'un des deux personnages principal, le reporter de télévision joué par Guy Nadon, Robert Morin qui a été caméraman-vidéo et qui a accompagné des reporters dans leurs assignations, affirme ceci : « il y a un peu de moi dans ce personnage. »
Robert Morin
Robert Morin est un réalisateur, scénariste, acteur et directeur de la photographie québécois. En 1977, avec des amis, il fonde la Coop Vidéo. Morin marque les esprits en 1992 avec son film policier Requiem pour un beau sans-cœur. Il a pu compter sur le talent de comédiens engagés comme Gildor Roy et Brigitte Paquette pour assumer sa démarche narrative expérimentale sans compromis. Il s'agit d'un des films les plus célébrés de sa filmographie. Il figure aussi parmi les fondateurs de PRIM vidéo, conçu comme un centre d'accès à de l'équipement de tournage dans un premier temps, à la suite de la dissolution du centre d’artistes montréalais Véhicule Art.
Photo : André-Line Beauparlant | Collections de la Cinémathèque québécoise