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À force de rêves (VOF)
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 29 mars 2022
Durée
83 min
Cycles
Serge Giguère prix Albert-Tessier 2021

Fin 2021, le cinéaste Serge Giguère a obtenu la plus haute distinction accordée à un cinéaste au Québec. Profitons de cette occasion pour partir à la redécouverte d'une oeuvre généreuse, balisée par le souci de portrait (Oscar Thiffault), la prise en compte sans délai des enjeux sociaux actuels (Depuis que le monde est monde ; À force de rêves) et une attention précise, minutieuse accordée à ce que l'on appelle le «réel». Nous présenterons plusieurs nouvelles copies restaurées par nos soins, en présence du cinéaste.

En présence du réalisateur

À force de rêves
Réalisé par
Serge Giguère
Langue
VOF
Pays
Québec
Année
2006
Durée
83 min
Genre
Documentaire
Format
Numérique
Synopsis

Ils ont entre 72 et 94 ans. Ils font de la musique, de la peinture ou de l'aéromodélisme, travaillent sur leurs terres ou se passionnent pour les antiquités. Dans ce documentaire, Serge Giguère les observe avec la liberté que lui procure sa longue expérience, construisant une mosaïque vibrante et colorée à partir de fragments des leur existence. À force de rêves fait la preuve qu'il est possible de vieillir heureux. Il en émane un climat de créativité et une joie d'exister que la caméra parvient à traduire par la proximité et l'intimité qui lient le cinéaste à ses personnages. Même la mort qui s'annonce ne peut altérer la douce chaleur de ce film qui révèle dans leurs plus fines nuances les précieux enseignements issus d'une sagesse sans prétention. Un film qui aide à vivre! (ONF)

À force de rêves
Prix et reconnaissances

Serge Giguère

Serge Giguère est l'un des plus grands artisans du cinéma documentaire des dernières décennies au Québec. Il a été récipiendaire du prix Gouverneur général en 2008 et du prix Albert-Tessier en 2021. Assistant caméraman pour Pierre Perrault, Arthur Lamothe et Jean-Claude Labrecque, il devient caméraman pour Gilles Groulx (24 heures ou plus), Jean Beaudry et François Bouvier (Jacques et novembre), Sylvie Van Brabant (Remous; Seul dans mon putain d'univers), Maurice Bulbulian (Chroniques de Nitinaht), Carole Lagagnière (Un toit, un violon, la lune) et Lucie Lambert (Paysage sous les paupières). Il fonde en 1974 Les films d'aventures sociales du Québec avec Robert Tremblay qui co-réalise avec lui trois films, dont Belle famille (1978). Il réalise ensuite une série de cinq films sur des figures culturelles populaires québécoises et le film À force de rêves (Jutra du meilleur documentaire, 2007). Son plus récent film, Les lettres de ma mère (2018), est l'un de ses plus inventifs et personnels.

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Sur notre blogue

Il y a plusieurs voies possibles à emprunter pour aborder le cinéma de Serge Giguère. L’une des plus évidentes a trait à la musique et notamment à ces deux films que Giguère réalise entre la fin des années 1980 et le début des années 1990 et que nous avons numérisé, restauré ces derniers mois : Oscar Thiffault et Le roi du drum, consacré au percussionniste et batteur Guy Nadon («le plus grand des mauvais batteurs», affirmera, pince-sans-rire, le jazzman montréalais Vic Vogel).

À propos de Serge Giguère
Filmographie
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