Bienvenue à Gattaca
La science-fiction nous expose au dépassement des limites, au calcul de l'improbable et au devenir de l'humain, comme à la débauche des effets visuels et à l'invention du cinéma, miroir de nos fantasmes. Au cinéma, la science-fiction est immersive et permet de créer des mondes soudainement à notre portée. Cet été, plus de cent films à travers l'histoire du cinéma nous permettront d'en rendre compte !
Lauréat du prix du Meilleur film, Festival du film de Sitges 1997
Dans une société qui pratique largement l’eugénisme, il est commun de préférer les personnes à la génétique parfaite, surtout pour occuper le poste d’astronaute. Vincent, simple enfant conçu naturellement, tente de se faire passer pour Jerome, au patrimoine génétique impeccable, pour y arriver.
Andrew Niccol
Andrew Niccol est un scénariste, producteur et réalisateur néo-zélandais. Ayant commencé sa carrière dans la publicité, c'est en vendant son scénario pour The Truman Show (1998) qu'il parvient à réaliser son premier long métrage, Bienvenue à Gattaca (1997), un film de science-fiction à l'esthétisme élégant et d'une maîtrise peu commune qui impressione la critique. Après une étonnante satire, Simone (2002), il sort de la science-fiction avec un film d'une virulence et d'un cynisme exemplaires, Seigneur de guerre (Lord of War, 2005), mettant en vedette Nicolas Cage. Il ne revient qu'en 2011, avec En temps (In Time, 2011), porté cette fois-ci par Justin Timberlake et Amanda Seyfried. Il accepte dans la foulée d'écrire et de réaliser le premier opus d'une future franchise de science-fiction destinée aux adolescents, Les âme vagabonde (The Host, 2013), puis enchaîne aussitôt avec Drones (Good Kill, 2014) qui convainc la critique. Le film est sélectionné en compétition à la Mostra de Venise.