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Courts expérimentaux québécois

Courts expérimentaux québécois (SD, VOA)
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 2 décembre 2024
Durée
79 min
Cycles
Cinéma expérimental contemporain

Programmé par Sylvano Santini, cette soirée de films expérimentaux nous permet de prendre la mesure de la contribution des cinéastes québécois actuels à cette forme du cinéma. Un hommage au cinéaste Robert Lapoujade, réalisé par Pierre Hébert, y sera présenté pour la toute première fois à Montréal.

Présenté par Sylvano Santini

Courts expérimentaux québécois
Réalisé par
Multiple
Langue
SD, VOA
Pays
Québec
Durée
79 min
Genre
Expérimental
Format
Numérique, 35 mm
Synopsis

Triptyque 2 de Pierre Hébert
[Qué., 2012, 10 min, num., SD]

Palimpseste sur « Prison » de Robert Lapoujade de Pierre Hébert
[Qué., 2021, 14 min, num., SD]

Trees of Syntax, Leaves of Axis de Daïchi Saïto
[Qué., 2009, 10 min, 35 mm, SD]

Engram of Returning de Daïchi Saïto
[Qué., 2015, 18 min, 35 mm, SD]

Quiet Zone de David Bryant, Karl Lemieux
[Qué., 2015, 15 min, 35 mm, VOA]

L'entre-deux de Karl Lemieux
[Qué., 2014, 04 min, num., SD]

Bye Bye Now de Louise Bourque
[Qué., 2022, 08 min, 35 mm, SD]

Courts expérimentaux québécois

Pierre Hébert

Réalisateur de plus de quarante films dont trois longs métrages, Pierre Hébert a travaillé à l’Office national du film du Canada de 1965 à 1999. Depuis, son travail a pris une ampleur multidisciplinaire (performances avec des musiciens, installations vidéo, collaborations avec des chorégraphes, dessin et actions sur le web). En plus de ses trois longs métrages, La plante humaine (1996), Le film de Bazin (2017) et Le mont Fuji vu d’un train en marche (2021), il a publié plusieurs livres sur le cinéma. Il a été récipiendaire du prix du Québec Albert-Tessier pour l’ensemble de son œuvre en 2005, d’une bourse de carrière du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2012 et d’un doctorat honorifique de l’Emily Carr University of Art and Design de Vancouver en 2018. En 2024, s'ajoute le prix René-Jodoin pour une contribution exceptionnelle à l’animation canadienne, décerné par les Sommets du cinéma d’animation.

Karl Lemieux

Karl Lemieux est un réalisateur canadien surtout connu pour ses collaborations avec le groupe de post-rock montréalais Godspeed You! Black Emperor et son film Maudite Poutine. Il rejoint le groupe en 2010, lors de leur retour sur scène, afin de s'occuper des projections qui accompagnent leurs concerts. Ces projections sont principalement composées de bandes expressionnistes tournées sur les routes désertes du Canada. En 2015, avec un autre membre du groupe, David Bryant, Lemieux co-réalise le court métrage expérimental Ondes et silence, nommé dans la catégorie du meilleur court métrage documentaire aux 4e prix Écrans canadiens. Son premier long métrage, Maudite Poutine, est présenté en première mondiale à la Mostra de Venise en 2016. En 2019, il participe à la réalisation du film Les sept dernières paroles, aux côtés de Kaveh Nabatian, Juan Andrés Arango, Sophie Deraspe, Sophie Goyette, Ariane Lorrain et Caroline Monnet.

Daïchi Saïto

Originaire du Japon, Daïchi Saïto est un cinéaste basé à Montréal, où il a cofondé le collectif Double Négatif, regroupement d'artistes montréalais dédié au cinéma expérimental. Son film Trees of Syntax, Leaves of Axis (2009) a été classé parmi les 150 œuvres essentielles de l’histoire du cinéma canadien par le Festival international du film de Toronto (TIFF) en 2016. Avec Engram of Returning (2015), Saïto a remporté le Tiger Award du court métrage au Festival international du film de Rotterdam. Son recueil de courts textes en prose, Moving the Sleeping Images of Things Towards the Light, est paru chez Le laps, à Montréal.

Louise Bourque

Louise Bourque est une cinéaste expérimentale acadienne née à Edmundston, au Nouveau-Brunswick. Elle a réalisé plus d'une douzaine de films qui ont marqué le cinéma expérimental canadien et est une des rares femmes à pratiquer cette forme cinématographique depuis la fin des années 1980. Elle a enseigné les études et la production cinématographiques au Emerson College, à l'Université Concordia ainsi qu'à la School of the Museum of Fine Arts à l'Université Tufts ainsi qu'à l'Université de Boston, où elle a vécu plus d'une dizaine d'années. Dans les années 2000, elle revient s'installer au Canada, où elle vit aujourd'hui à Montréal. Sa carrière a été célébrée par une rétrospective à la Cinémathèque québécoise (2021) et d'une monographie, publiée par l'Institut canadien du film. Véritable incursion dans les profondeurs de la psyché humaine, les films de Louise Bourque abordent la mémoire, les traumatismes intergénérationnels et les traces du passé sur le présent. Empreints de mélancolie et de nostalgie, son œuvre révèle l'affrontement de l'aliénation et de la tendresse à travers les non-dits de l'espace familial.

Sur notre blogue

Courts métrages expérimentaux québécois

La Cinémathèque québécoise propose le 2 décembre un programme de sept courts métrages expérimentaux signés par des cinéastes québécois contemporains : Louise Bourque, Karl Lemieux, Daïchi Saïto et Pierre Hébert. Un film réalisé par ce dernier sera présenté en première montréalaise : Palimpseste sur « Prison » de Robert Lapoujade (2021). Une programmation imaginée par Sylvano Santini, professeur de littérature à l’Université du Québec à Montréal.