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Depuis que le monde est monde

Depuis que le monde est monde (VOF)
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 29 mars 2022
Durée
62 min
Cycles
Serge Giguère prix Albert-Tessier 2021

Fin 2021, le cinéaste Serge Giguère a obtenu la plus haute distinction accordée à un cinéaste au Québec. Profitons de cette occasion pour partir à la redécouverte d'une oeuvre généreuse, balisée par le souci de portrait (Oscar Thiffault), la prise en compte sans délai des enjeux sociaux actuels (Depuis que le monde est monde ; À force de rêves) et une attention précise, minutieuse accordée à ce que l'on appelle le «réel». Nous présenterons plusieurs nouvelles copies restaurées par nos soins, en présence du cinéaste.

En présence du réalisateur

Depuis que le monde est monde
Réalisé par
Louise Dugal, Serge Giguère, Sylvie Van Brabant
Langue
VOF
Pays
Québec
Année
1981
Durée
62 min
Genre
Documentaire
Format
Numérique
Synopsis

Depuis que le monde est monde est un film-choc qui permet d'assister dans l'intimité aux accouchements de trois couples qui ont accepté de participer au film. Par leur action, ils aident à illustrer le questionnement, mais aussi à proposer des alternatives aux interventions médicales dominantes en milieu hospitalier. Afin de démontrer les pratiques habituelles dans les hôpitaux du Québec, Lucie et Marcel accouchent avec un obstétricien à l'Hôpital Sainte-Justine. Linda et René choisissent un accouchement dans l'illégalité à la maison avec deux sages-femmes. Et un couple de la Beauce, Francine et Jean, se bat pour avoir une chambre de naissance à l'intérieur de l'hôpital de Beauceville, afin de prouver qu'il est possible d'accoucher selon ses convictions en milieu hospitalier.

Depuis que le monde est monde

Serge Giguère

Serge Giguère est l'un des plus grands artisans du cinéma documentaire des dernières décennies au Québec. Il a été récipiendaire du prix Gouverneur général en 2008 et du prix Albert-Tessier en 2021. Assistant caméraman pour Pierre Perrault, Arthur Lamothe et Jean-Claude Labrecque, il devient caméraman pour Gilles Groulx (24 heures ou plus), Jean Beaudry et François Bouvier (Jacques et novembre), Sylvie Van Brabant (Remous; Seul dans mon putain d'univers), Maurice Bulbulian (Chroniques de Nitinaht), Carole Lagagnière (Un toit, un violon, la lune) et Lucie Lambert (Paysage sous les paupières). Il fonde en 1974 Les films d'aventures sociales du Québec avec Robert Tremblay qui co-réalise avec lui trois films, dont Belle famille (1978). Il réalise ensuite une série de cinq films sur des figures culturelles populaires québécoises et le film À force de rêves (Jutra du meilleur documentaire, 2007). Son plus récent film, Les lettres de ma mère (2018), est l'un de ses plus inventifs et personnels.

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Sur notre blogue

Il y a plusieurs voies possibles à emprunter pour aborder le cinéma de Serge Giguère. L’une des plus évidentes a trait à la musique et notamment à ces deux films que Giguère réalise entre la fin des années 1980 et le début des années 1990 et que nous avons numérisé, restauré ces derniers mois : Oscar Thiffault et Le roi du drum, consacré au percussionniste et batteur Guy Nadon («le plus grand des mauvais batteurs», affirmera, pince-sans-rire, le jazzman montréalais Vic Vogel).

À propos de Serge Giguère
Filmographie
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