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Deux ou trois choses que je sais d'elle

Deux ou trois choses que je sais d'elle (VOSTA)
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 5 janvier 2023
Durée
87 min
Cycles
Godard politique (1967-1976)

À partir de la fin des années 1960, Godard se fait à la fois acteur et observateur des remous de son temps. Il capte les frémissements pré-1968 comme le déclin des trente glorieuses, la société des grands ensembles et des embouteillages... Au cours de cette période marquée par sa relation avec Anne Wiazemsky, il devient de plus en plus politique tout en conservant un regard critique amusé : ainsi, les militants mao n’apprécient guère La chinoise. À partir de 1968, il se radicalise et cherche à faire du cinéma autrement : il s’essaie au pamphlet, au cinétract, au documentaire antispectaculaire, et revendique l’anonymat en fondant le groupe Dziga Vertov avec son ami maoïste Jean-Pierre Gorin. Sur le terrain, il se mobilise pour Henri Langlois, contre la guerre du Vietnam, pour la cause palestinienne… La seconde partie des années 1970 marque une nouvelle phase, alors que sa rencontre avec Anne-Marie Miéville coïncide avec son passage à la vidéo.

Deux ou trois choses que je sais d'elle
Réalisé par
Jean-Luc Godard
Langue
VOSTA
Mettant en vedette
Marina Vlady, Anny Duperey, Roger Montsoret
Pays
France
Année
1967
Durée
87 min
Genre
Drame
Format
35 mm
Synopsis

« Elle, c’est la région parisienne en août 1966, au moment où Paul Delouvrier est nommé super-administrateur de l’aménagement de cette zone. Dans un grand ensemble, Juliette Janson se prostitue pour améliorer le standing familial. Godard observe cette mutation et tente d’en rendre compte par le film. » (Jean Collet, 1974)

Deux ou trois choses que je sais d'elle

Jean-Luc Godard

Né à Paris en 1930, Jean-Luc Godard grandit au bord du lac Léman, se passionnant en premier lieu pour la peinture. Après la Seconde Guerre mondiale, qu'il passe à l'abri en Suisse, sa famille l’envoie étudier à Paris, mais Godard y fréquente surtout les ciné-clubs et la Cinémathèque française. À l’aube des années 1950, il fréquente le Ciné-club du quartier latin où il fait la rencontre décisive de Maurice Schérer (bientôt Éric Rohmer), François Truffaut, Claude Chabrol et Jacques Rivette entre autres, avec lesquels il fait ses premiers pas en tant que critique et se lance dans l’aventure des Cahiers du cinéma. Après la réalisation de quelques courts métrages, il passe au long dans la foulée de François Truffaut en réalisant en 1960 À bout de souffle, qui contribue au coup d’envoi de la Nouvelle-Vague. Il ne cessera de tourner jusqu’aux années 2010, constituant au fil des décennies une œuvre exploratoire qui a toujours repoussé les limites du cinéma.

Photo : ©Bertrand Carrière | Collections de la Cinémathèque québécoise

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