Festin boréal
L'occasion nous est donnée de montrer quelques films qui ont marqué le cinéma québécois au cours des derniers mois. En attendant de connaitre le récipiendaire du Prix collégial du cinéma québécois, découvrons ou redécouvrons les récents films de Joël Vaudreuil, Ara Ball, Chloé Leriche, Robert Morin, ainsi que Pier-Luc Latulippe et Martin Fournier. Un programme de courts métrages nous permettra aussi de jeter un coup d'œil aux meilleures offrandes de l'année.
En présence du producteur du film, Stéphane Tanguay
Lauréat du Prix Iris du meilleur montage pour un film documentaire en 2024
Atteint d’une flèche, un orignal échappe à ses poursuivants pour aller mourir loin en forêt et s’offrir en festin à ses congénères. Guêpes, mouches et coléoptères d’abord, puis corneilles, pygargues, vautours, et enfin tous les mammifères carnivores de la forêt boréale se font convives. Le banquet est l’occasion de jeux, de rituels et de conflits entre espèces et entre rivaux de mêmes familles. Au printemps, il ne restera plus rien du géant hormis la silhouette de son corps imprimé à même la nature.

Robert Morin
Robert Morin est un réalisateur, scénariste, acteur et directeur de la photographie québécois. En 1977, avec des amis, il fonde la Coop Vidéo. Morin marque les esprits en 1992 avec son film policier Requiem pour un beau sans-cœur. Il a pu compter sur le talent de comédiens engagés comme Gildor Roy et Brigitte Paquette pour assumer sa démarche narrative expérimentale sans compromis. Il s'agit d'un des films les plus célébrés de sa filmographie. Il figure aussi parmi les fondateurs de PRIM vidéo, conçu comme un centre d'accès à de l'équipement de tournage dans un premier temps, à la suite de la dissolution du centre d’artistes montréalais Véhicule Art.
Bio : Maison4tiers
Photo : André-Line Beauparlant | Collections de la Cinémathèque québécoise
