Films d’ancien.ne.s préposé.e.s #1
Depuis mon arrivée à la Cinémathèque québécoise en 1998, j’ai eu l’occasion de côtoyer plusieurs jeunes collègues embauchés comme préposés à l’accueil ou au Café-bar. Tous frais sortis du cégep ou de l’Université, ils manifestaient une véritable passion pour le cinéma et voyaient la Cinémathèque, j’imagine, comme un endroit où ils pouvaient vivre avec encore plus d’intensité cette passion. Aujourd’hui, nous constatons que des personnalités du cinéma québécois actuel ont commencé leur carrière professionnelle à la Cinémathèque québécoise en vous vendant des billets de cinéma ou en vous servant une bière. Sans prétendre à l’exhaustivité, nous désirons, à l’occasion de ce 60e anniversaire, rendre hommage à quelques-uns de ces anciens collègues dont nous espérons, en toute honnêteté, que l’excellence, le talent et la sensibilité sont en partie le résultat de leur passage à la Cinémathèque québécoise.
— Marco de Blois, Programmateur-conservateur, cinéma, télévision et nouveaux médias — volet animation
N'ayant plus rien à perdre ni à attendre de la vie, un jeune homme se confie à sa mère, d'une manière peu commune. La mère se retrouve alors sous l'emprise de la vérité, soumise à l'univers glauque de son enfant adoré.

Février 2004. Guy Caron et sa femme Jeanne-d’Arc vivent dans la même maison depuis plus de 50 ans. Marin au long cours, Guy était en mer huit mois par année, tandis que Jeanne d’Arc restait à la maison pour élever leurs neuf enfants. La vieillesse les a réunis, mais quelque chose de fondamental les sépare depuis toujours. Le réalisateur porte sur ses grands-parents un regard volontairement distant, laissant place à sa quête de sens.

Un 31 décembre, à la fin du jour. En attendant l’arrivée de ses amis, Florence, enceinte de 37 semaines, joue de la musique et se prépare pour la soirée. Dans une rumeur sonore, ils arrivent et emportent sa tranquillité dans un tourbillon enchaînant souper bavard, maquillage, interprétation de songes étranges…Une dernière danse heureuse avant d’entrer dans l’hiver. Après s’être laissée porter par cette tempête, Florence abdique et se couche, au son de la nuit venteuse, en songeant à la venue du nouvel an, et de sa nouvelle vie qui commence.

Le trio est une incursion dans la vie inerte de trois adolescents.

Vidéoclip officiel

Dans le cadre du 60e de la Cinémathèque québécoise