Films d’ancien.ne.s préposé.e.s #2
Depuis mon arrivée à la Cinémathèque québécoise en 1998, j’ai eu l’occasion de côtoyer plusieurs jeunes collègues embauchés comme préposés à l’accueil ou au Café-bar. Tous frais sortis du cégep ou de l’Université, ils manifestaient une véritable passion pour le cinéma et voyaient la Cinémathèque, j’imagine, comme un endroit où ils pouvaient vivre avec encore plus d’intensité cette passion. Aujourd’hui, nous constatons que des personnalités du cinéma québécois actuel ont commencé leur carrière professionnelle à la Cinémathèque québécoise en vous vendant des billets de cinéma ou en vous servant une bière. Sans prétendre à l’exhaustivité, nous désirons, à l’occasion de ce 60e anniversaire, rendre hommage à quelques-uns de ces anciens collègues dont nous espérons, en toute honnêteté, que l’excellence, le talent et la sensibilité sont en partie le résultat de leur passage à la Cinémathèque québécoise.
— Marco de Blois, Programmateur-conservateur, cinéma, télévision et nouveaux médias — volet animation
Une épopée historique sur les derniers instants de la vie de Andrew Mynarski, un héros de la Seconde Guerre mondiale originaire de Winnipeg. Un hybride surréaliste des mélodrames de Howard Hughes, les silhouettes de Lotte Reiniger et de 21000 photogrammes de 35 mm chimiquement torturés et peints à la main, Mynarski utilise les formalismes désuets du cinéma photochimique pour créer un voyage hallucinatoire sur le thème du sacrifice, de l'immortalité et des méduses. Ce film est produit par Gabrielle Tougas-Fréchette, qui a été préposée à l'accueil à la Cinémathèque québécoise de 2001 à 2006.

Photo jaunie est un documentaire dans lequel la réalisatrice retrace l’existence de son père, décédé lorsqu’elle avait 12 ans, à travers un montage de ses mémoires. À partir des films de famille tournés par son grand-père paternel et par son père entre 1954 et 1998 et les journaux intimes qu’il a écrit au cours de sa vie, elle retrace l’histoire d’un homme ordinaire dont la mémoire personnelle fait écho à une mémoire collective : celle d’une génération issue d’une société post grande noirceur où la libération est aussi synonyme de perte de repères. Commence alors un dialogue empreint de nostalgie, entre les vidéos heureux et les écrits tourmentés, qui devient très vite universel.

Court métrage d’animation sur l’amour entre un homme et une femme qui aiment la littérature. Leur affection pour l’écriture accompagne le murmure de leur vie et l’harmonie de leurs sentiments. Dans ce film beau et audacieux, le mariage fécond des images du cinéaste Félix Dufour-Laperrière et des mots de la poétesse Hélène Dorion éveille chez le spectateur des résonances fines et sensibles.

À la dérive d’un deuil amoureux difficile, Livia est hantée par un paon. Western urbain aux confins de Montréal-Est.

Vidéoclip officiel

Dans le cadre du 60e de la Cinémathèque québécoise