Les hommes préfèrent les blondes
Notre cycle d’été sera festif ou ne le sera pas. Le son et l’image, le chant et la danse, l’instrument et le souffle, les cordes et le mouvement : autant de combinaisons possibles pour exprimer ce que le cinéma et la musique peuvent réaliser et exprimer ensemble. De la comédie musicale, des films concerts, des musiques entêtantes. Jazz, classique, contemporain, disco, punk… La révolte et l’enchantement, la détresse et l’emphase, la joie et le rythme, la mélancolie et la basse, le rire et la stridence : l’expression multiforme caractérisant l’alliance historique du cinéma et de la musique nous fera définitivement planer, rêver, danser !
Des années 1930 à aujourd’hui et à travers tous les genres possibles, ce cycle vise à ouvrir les esprits tel un appel d’air au moment où il en faut, plus que jamais. La première semaine de juillet sera doublement événementielle puisqu’à l’ouverture du cycle s’ajouteront plusieurs soirées en mode cabaret où nous montrerons pour la première fois des films concerts produits au Québec pendant le confinement, avec le concours d’artistes majeurs de la scène actuelle : Klô Pelgag, Marie Davidson et Godspeed You! Black Emperor.
Lorelei et Dorothy sont deux chanteuses de cabaret travaillant sur un paquebot transatlantique en direction de Paris. Et elles apprécient la compagnie des hommes...

Howard Hawks
Issu d’une famille d’industriels, Howard Hawks fait ses débuts à Hollywood comme accessoiriste à la suite de sa rencontre fortuite avec Victor Fleming lors d’une course de voitures. Après une parenthèse en tant qu’instructeur de l’armée de l’air pendant la Première Guerre mondiale, il retourne au cinéma dès qu’il le peut. Il travaille comme scénariste, puis passe à la réalisation au milieu des années 1920. Il effectue avec succès la transition du muet au parlant avec, entre autres, des films policiers et des récits d’aviation bénéficiant de sa propre expérience. Des années 1930 à 1960, Hawks s’empare des genres typiques du cinéma hollywoodien pour en signer certains des chefs-d’œuvre les plus représentatifs, notamment : le film de gangster (Scarface), la screwball comedy (Bringing Up Baby), le film noir (The Big Sleep), la comédie musicale (Gentlemen Prefer Blondes) et le western (Rio Bravo).

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« Les Hommes préfèrent les blondes », quand Hawks se sentait rajeunir
Après le tournage de Monkey Business (Chérie, je me sens rajeunir) en 1952, Howard Hawks devait encore un film à la Twentieth Century Fox. Darryl Zanuck, le patron du studio, lui proposa l’adaptation cinématographique d’un spectacle à succès de Broadway, lui-même transposé d’une pièce, elle-même tirée d’un roman d’Anita Loos paru en 1925. Hawks y voit l’occasion d’aborder un genre auquel il n’a pas encore touché : la comédie musicale...










