Gwen, le livre de sable
Depuis La demoiselle et le violoncelliste, son premier film, récompensé au Festival d’Annecy de 1965, Jean-François Laguionie élabore une œuvre remarquable, dans laquelle le souffle du récit se conjugue à des questionnements philosophique et humains. Ce grand humaniste est aussi un cinéaste de première importance, signant une œuvre à la fois élégante et puissante. Le mini-cycle que nous lui consacrons permettra de redécouvrir Louise en hiver et Le voyage du prince, de même que la restauration de Gwen, le livre de sable et La demoiselle et le violoncelliste en copie 35 mm tirée de la collection de la Cinémathèque québécoise.
Un violoncelliste tente de sauver une femme emportée par la mer, mais il doit affronter une série de créatures marines trop possessives.
Gwen est une jeune fille adoptée par une tribu de nomades dans un monde post-apocalyptique et désertique. Lorsque l'ami de Gwen est enlevé, elle et une vieille femme appelée Roseline entreprennent un voyage pour le ramener.
Jean-François Laguionie
Jean-François Laguionie s’est passionné pour l’animation grâce à Paul Grimault dont il fut l’élève durant plusieurs années. En 1979, il crée son propre studio, avant de fonder et codiriger, de 1984 à 2000, La Fabrique, studio de création et production. Ses longs et courts métrages ont reçu de nombreuses récompenses comme le Grand prix du Festival d’Annecy en 1964 pour La Demoiselle et le Violoncelliste, ou la Palme d’or du festival de Cannes en 1978 pour La Traversée de l’Atlantique à la rame. Plus récemment, son long métrage Le Tableau était présenté en sélection officielle lors du Festival d’Annecy 2012.
À explorer
Jean-François Laguionie, l’ironie surréaliste de ses premiers films
C’est décidément l’année Laguionie. Quelques mois après avoir reçu le Cristal d’honneur du Festival d’Annecy, et deux mois avant la sortie de son nouveau film, Le voyage du prince, coréalisé avec Xavier Picard, voici que (res)sortent en salles son premier long-métrage en copie restaurée...