Hellraiser : Le pacte
Le cinéma est un écran sur lequel projeter sans fard ses peurs, ses hantises et la monstruosité du monde. L’écran nous protège de ce qu’on y voit, mais le cinéma a aussi durablement ancré nos cauchemars autour de quelques images fortes (maisons vidées, greniers et sous-sols hostiles, masques démoniaques, grimaces à glacer le sang, postures inquiétantes). La Cinémathèque québécoise proposera tout au long de l’été un cycle traversant plus de cent vingt ans d’horreur, nous rappelant à quel point ce qui fait frémir le plus consiste à rendre concrètes, palpables et crédibles nos craintes les plus enfouies.
Cherchant des plaisirs extrêmes, Frank Cotton tombe sous la domination des Cénobites, « anges pour certains, démons pour d'autres », qui règnent sur un univers sadomasochiste. Ramené par hasard dans le mode des vivants, Cotton est prêt à tout pour leur échapper.
Clive Barker
Clive Barker est un romancier britannique, également dramaturge, scénariste de bande dessinée, peintre et cinéaste (Hellraiser notamment).Très tôt, il commence à dessiner et mettre en forme les images issues de ses rêves et de son imagination. Puis il s'intéresse aux œuvres de Christopher Marlowe, William Shakespeare, William Blake, Edgar Allan Poe. Il passe trois années à la Liverpool University où il étudie la littérature anglaise et la philosophie. Il commence alors à écrire des pièces de théâtre : The History of the Devil, Frankenstein in Love, Subtle Bodies, The Secret Life of the Cartoons et Colossus. En 1970, il tourne son premier court métrage, intitulé Salome, suivi en 1971 de The Forbidden. En 1985 sort son premier roman Le Jeu de la damnation (The Damnation Game), puis en 1987 Le Royaume des Devins *(Weaveworld), qui continue à asseoir sa notoriété. Il continue sa carrière d'écrivain avec des romans à succès tels que *Sacrements en 1996, qui remporte le prix Lambda Literary, Galilée en 1998. Suivant les conseils de Christopher Figg, Clive Barker se met à la réalisation et sort Hellraiser en 1987. Le film remporte un franc succès commercial aux États-Unis et en Angleterre avant de devenir culte quelques années plus tard. Fort de ce succès, Hellraiser 2 (Hellraiser : Hellbound) sort l'année suivante réalisé par Tony Randel.