La fièvre du samedi soir
Les clubs, boîtes de nuit et autres pistes de danse tapageuses sont des lieux d’abandon, de séduction ou de dissidence, qui voient naître des courants musicaux, des drames et des romances. Ils sont le théâtre sulfureux du rapprochement des corps, mais aussi un espace mental qui peut faire coexister la multitude et la solitude, l’esprit de la fête et la mélancolie. De la scène disco des années 1970 à aujourd’hui, ce cycle rassemble des films où l’on danse sans lendemain, à la lumière des néons et des stroboscopes.
À l'aube de sa vie adulte, Tony Manero doute de son avenir. À la compagnie de sa famille, qui ne cesse de le dénigrer, il préfère celle de sa bande de copains et les soirées au club 2001 Odyssey. Là, sur la piste de danse disco, il est le roi.
John Badham
John Badham est un réalisateur et producteur britannique. Né au Royaume-Uni, Badham a grandi aux États-Unis. Il travaille pour la télévision pendant plusieurs années avant de connaître le succès au cinéma avec La Fièvre du samedi soir (Saturday Night Fever) en 1977. Son dernier long métrage, Road Movie, remonte à 1998. Depuis, il réalise de nombreux épisodes de séries télévisées. Depuis 2005, il est professeur de cinéma à l'Université Chapman à Orange.
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Disco clubs : tour de piste
Il y a un plaisir indéniable à revisiter des films où les clubs, discothèques et autres scènes de party dansant ont une place de premier plan, parce que l’on sait qu’on y trouvera les ingrédients qui nous font jubiler au cinéma : le factice, le clinquant, le rythme et l’absence d’inhibition. Et pourtant, ces scènes de défoulement sont presque toujours teintées de sentiments plus troubles. (...)