La maison du diable
Le cinéma est un écran sur lequel projeter sans fard ses peurs, ses hantises et la monstruosité du monde. L’écran nous protège de ce qu’on y voit, mais le cinéma a aussi durablement ancré nos cauchemars autour de quelques images fortes (maisons vidées, greniers et sous-sols hostiles, masques démoniaques, grimaces à glacer le sang, postures inquiétantes). La Cinémathèque québécoise proposera tout au long de l’été un cycle traversant plus de cent vingt ans d’horreur, nous rappelant à quel point ce qui fait frémir le plus consiste à rendre concrètes, palpables et crédibles nos craintes les plus enfouies.
Pour poursuivre ses expériences en parapsychologie, le professeur Markway rassemble un groupe de personnes dans un vieux manoir prétendument hanté. Dès la première nuit, les convives du professeur sont effrayés par des bruits inquiétants. Eleanor frôle la dépression et le professeur lui recommande de partir, mais elle refuse, prétextant que la maison la retient.
Robert Wise
Robert Wise est un réalisateur, producteur, metteur en scène et monteur américain. En 1961, il coréalise avec le chorégraphe Jerome Robbins le film musical West Side Story, qui remporte dix Oscars. Quatre ans plus tard, il réalise un autre film musical, La Mélodie du bonheur, couronné par cinq Oscars.