La passion d'Augustine
En collaboration avec le Festival CINEMANIA, nous présentons quatre films de fiction, en une plongée dans l'histoire de la France et du patrimoine. De plus, chaque œuvre pose une protagoniste au cœur de sa trame narrative.
Dans le Québec rural des années 1960, une religieuse catholique lutte pour sauver son école de la fermeture dans un contexte de changement social et de sécularisation.
Léa Pool
Léa Pool naît et grandit en Suisse avant d’émigrer au Québec en 1975 à l’âge de 25 ans. Après des études en communication, elle enseigne le cinéma et la vidéo à l’UQAM tout en réalisant des émissions et ses premiers films. Aussi bien appréciées par le public que par la critique, les œuvres qu’elle signe dans les années 1980 (Strass Café, La femme de l’hôtel, Anne Trister, À corps perdu), se démarquent dans les festivals internationaux et témoignent déjà des thèmes de prédilection de la cinéaste : quêtes de sens individuelles, trajectoires féminines, relations intimes… Son travail de fiction des années 1990 confirme sa place dans la cinématographie québécoise tandis qu’elle se tourne également vers le cinéma documentaire. Au cours des deux dernières décennies, Léa Pool a réalisé plusieurs coproductions internationales, ainsi que son plus grand succès public : La passion d’Augustine (2015). Son œuvre a régulièrement été mise à l’honneur à travers le monde, lui valant des distinctions prestigieuses.
Photo : Monic Richard
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Léa Pool : celle qui s'est réinventée en devenant cinéaste
Peu de femmes étaient réalisatrices au Québec quand Léa Pool a fait ses débuts. Elle dit n'avoir jamais fait de cette féminité un moteur ni y avoir vu un frein, mais elle a construit patiemment une œuvre rendant hommage aux femmes à travers des relations mères-filles complexes. Rencontre avec celle dont l'enfance douloureuse a fini par être cicatrisée par le cinéma.