La villageoise
En collaboration avec Quebecine et la Cinémathèque nationale mexicaine, nous présentons cette sélection de dix films, mélodrames sociaux, films noirs ou comédies, qui sont autant de titres représentatifs de l’âge d’or du cinéma mexicain des années 1940 et 1950. Des raretés à la mise en scène ciselée, à découvrir dans de belles versions restaurées.
Version restaurée
Lauréat de trois prix Ariel en 1950, dont celui de la meilleure photographie pour Gabriel Figueroa
Après avoir purgé une peine de prison pour avoir blessé l'homme qui avait abusé de sa petite amie Paloma, l'agriculteur Aurelio retourne dans son village avec l'intention de la retrouver. Cependant, les rancœurs du passé demeurent présentes et menacent ses idéaux, qu'il est prêt à défendre au péril de sa vie. Ce mélodrame rural, la quatorzième fiction d'Emilio Fernández, bénéficie de la photographie de Gabriel Figueroa, grâce à laquelle la terre et la femme sont représentées comme des figures porteuses de vie. (Cineteca nacional de méxico)
Emilio Fernández
Emilio Fernández est un réalisateur, scénariste, acteur et producteur né dans le Nord du Mexique d'une mère kickapoue et d'un père colonel d'une des armées de la révolution mexicaine de 1910. Son implication dans les événements révolutionnaires du Mexique le contraint à fuir son pays et rejoindre les États-Unis en 1923, après l'échec d'un putsch révolutionnaire mené par Adolfo de la Huerta. Il s'installe alors à Hollywood et y travaille comme figurant. Il sera notamment la doublure de l'acteur Douglas Fairbanks. Considéré comme l'un des plus grands réalisateurs mexicains du XXe siècle, il remporte la Palme d'or au Festival de Cannes en 1946 pour son film María Candelaria.