Le grand restaurant
Profitons de cette période de Pâques, avec ses nombreuses traditions culinaires, pour explorer un filon de cinéma alléchant : les films qui mettent à l’honneur les victuailles, ceux qui les préparent et ceux qui les dévorent. Gargantuesque ou raffinée, au restaurant ou dans l’intimité, la nourriture est un terrain de jeu jubilatoire pour le cinéma. Tour à tour rassembleuses, outrancières, virtuoses ou explosives, les scènes de repas et de cuisine offrent en effet le cadre parfait pour parodier ou bousculer les relations humaines.
Monsieur Septime, propriétaire d'un grand restaurant parisien, doit faire face à une série d'événements imprévus alors qu'il prépare un dîner de gala pour un chef d'État étranger.
Entre un inspecteur des impôts inquisiteur, un groupe de révolutionnaires venus kidnapper le chef d'État et des serveurs maladroits, Septime doit faire preuve de sang-froid pour sauver la soirée et sa réputation. Avec l'humour caractéristique de Louis de Funès, le film offre une vision satirique du monde de la gastronomie et de la haute société parisienne.
Jacques Besnard
Jacques Besnard débute en 1962 comme premier assistant du réalisateur André Hunebelle. À ses côtés, il apprendra son métier sur les plateaux de deux OSS 117, Les Mystères de Paris, ou bien encore les deux premiers Fantômas, avec Louis de Funès. Pour la comédie Le Grand Restaurant, il retrouve Louis de Funès, avec qui il collabore au scénario, puis il signe un joli succès populaire avec Le Fou du labo.