L'enfant du diable
Le cinéma est un écran sur lequel projeter sans fard ses peurs, ses hantises et la monstruosité du monde. L’écran nous protège de ce qu’on y voit, mais le cinéma a aussi durablement ancré nos cauchemars autour de quelques images fortes (maisons vidées, greniers et sous-sols hostiles, masques démoniaques, grimaces à glacer le sang, postures inquiétantes). La Cinémathèque québécoise proposera tout au long de l’été un cycle traversant plus de cent vingt ans d’horreur, nous rappelant à quel point ce qui fait frémir le plus consiste à rendre concrètes, palpables et crédibles nos craintes les plus enfouies.
Le compositeur et professeur John Russel voit sa famille disparaître dans un tragique accident de voiture. Il décide alors de se retirer dans une maison inoccupée depuis douze ans...
Peter Medak
Peter Medak est un réalisateur hongrois de films et de téléfilms britanniques et américains. Medak a été engagé pour réaliser des séries pour MCA Universal Pictures en 1963. En 1967, il signe avec Paramount Pictures pour réaliser des longs métrages. Son premier film est Negatives (1968). Parmi ses autres œuvres les plus remarquables, citons The Ruling Class (1972), The Changeling (1980), The Krays (1990) et Let Him Have It (1991). Medak a également réalisé un certain nombre d'épisodes de télévision, dont The Feast of All Saints (une mini-série), Homicide : Life on the Street, The Wire et Carnivàle.