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Macario (VOSTF)
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 9 septembre 2024
Durée
90 min
Cycles
L’âge d’or du cinéma mexicain

En collaboration avec Quebecine et la Cinémathèque nationale mexicaine, nous présentons cette sélection de dix films, mélodrames sociaux, films noirs ou comédies, qui sont autant de titres représentatifs de l’âge d’or du cinéma mexicain des années 1940 et 1950. Des raretés à la mise en scène ciselée, à découvrir dans de belles versions restaurées.

Version restaurée
Premier film mexicain nommé pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1961

Macario
Réalisé par
Roberto Gavaldón
Langue
VOSTF
Mettant en vedette
Ignacio López Tarso, Pina Pellicer, Enrique Lucero
Pays
Mexique
Année
1959
Durée
90 min
Genre
Drame, fantaisie, mystère
Format
Numérique
Synopsis

Au temps de la vice-royauté, un humble bûcheron devient le détenteur d'une formule capable de rendre la santé aux mourants après avoir partagé un morceau de dinde rôtie avec la Mort. Ce nouveau don va se révéler être un cauchemar. Sous la supervision directe de B. Traven, le film associe l'univers tragique de Roberto Gavaldón à l'extraordinaire travail photographique de Gabriel Figueroa, ce qui en fait un incontournable du cinéma mexicain. (Cineteca nacional de México)

Macario
Prix et reconnaissances

Roberto Gavaldón

Roberto Gavaldón est un acteur, réalisateur, scénariste et producteur de cinéma mexicain. Il a remporté trois Ariels d'or et la médaille Salvador-Toscano. Après un bref passage aux États-Unis où il rencontre Emilio Fernández et Chano Urueta, il rentre au Mexique où il apprend les métiers du cinéma, en travaillant dans des branches diverses comme figurant, accessoiriste, aide-monteur et assistant à la mise en scène. Dès son premier long métrage, La barraca (1945), Gavaldón manifeste d'évidentes qualités techniques. Ce film, adapté d'un roman de Vicente Blasco Ibáñez, est marqué par des connotations sociales. C'est cependant comme un maître du mélodrame qu'il finira par être reconnu. Selon Gustavo García, les mélodrames de Gavaldón sont parfaits, spectaculaires, intenses et pleins d'humour. Si l'influence du meilleur cinéma américain imprègne son œuvre, on ne doit pas sous-estimer, pour autant son originalité et sa dimension créatrice. Ses meilleurs films reçoivent un accueil favorable, tant du public que de la critique : Double destinée (1946), Le déesse agenouillée (1947), Mains criminelles (1951), Rosauro Castro (1950), Le révolté de Santa Cruz (1952), Macario (1960) et El Gallo de Oro (1964). Pour Ariel Zúñiga, les thèmes récurrents dans l'œuvre de Gavaldón sont le territoire perdu de l'enfance, l'altérité et la mort. Ses films trahissent aussi des questionnements socio-politiques. Dirigeant syndical et député fédéral, il n'ignore rien des vicissitudes de l'Histoire. Son film Rosa Blanca (1961) fera d'ailleurs l'objet d'une interdiction à l'époque.

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Distribution
À propos de Roberto Gavaldón
Filmographie sélective
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