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Manette ou les dieux de carton

Manette ou les dieux de carton (VOF)
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 1 août 2022
Durée
86 min
Cycles
Fantasia - Genres du pays

Le Festival Fantasia propose à nouveau des films qui témoignent de la belle vitalité du cinéma de genre à travers l'histoire du cinéma au Québec. Un hommage au cinéaste Jean-Claude Lord sera également rendu à cette occasion.

Entrée libre
En présence d'invités

Manette ou les dieux de carton
Réalisé par
Camil Adam
Langue
VOF
Mettant en vedette
Mariette Lévesque, Yvan Canuel, Léo Illial
Pays
Québec
Année
1965
Durée
86 min
Genre
Drame
Format
Numérique
Synopsis

Une héroïne sadienne en plein cœur de la Révolution tranquille. Ce personnage de jeune fille névrosée refusant de vivre chez ses parents, fréquentant les hôpitaux psychiatriques, fantasmant des oiseaux, vivant une liberté sexuelle nouvelle, développant ses talents créateurs aux Beaux-Arts, participant à des manifestations indépendantistes, vivant avec un homme sans être marié, subissant un avortement clandestin, rencontrant le masochisme, le triolisme et le lesbianisme, admirant le poète Claude Gauvreau, livrant ses poèmes dans des petites boîtes où se rassemblent des artistes, passant un temps par la prostitution pour finalement aboutir dans le yoga et le mysticisme oriental, correspond d'assez près à beaucoup d'idées-maîtresses à la mode dans les années 1960. Sa constatation finale de l'inanité des spiritualités asiatiques est même en avance sur son temps. Manette, par ses ellipses nombreuses, son ton poétique (devenu vraiment insolite) et sa désinvolture, veut essayer de s'engager dans les traces de modernité narrative du cinéma de la Nouvelle Vague, tout autant que son personnage aux mœurs libres annonce le bouleversement de la libération sexuelle du cinéma québécois intronisé quatre ans plus tard par Valérie.

Manette ou les dieux de carton

Camil Adam

Camil Adam, réalisateur, monteur, scénariste (1927 – 2007). Après une courte carrière de musicien, il aborde le cinéma comme monteur travaillant notamment avec Claude Jutra et Roger Blais. Il réalise un premier film, Silence, on tourne (1958), puis un deuxième, Au plus petit d’entre nous (1962), étude objective de la vie d’un clochard montréalais, primé au Festival international du film de Montréal. Il entreprend, ensuite, la réalisation d’un long métrage, Manette (la folle et les dieux de carton) (1965), tourné de façon indépendante, qui attend longtemps sa sortie (début 1967). Adam y décrit, dans un style ambitieux, mais brouillon, le cas d’une prostituée qui croit trouver dans la mystique hindoue une solution à ses problèmes existentiels. À la suite de ce projet, Adam s’éloigne du cinéma pour devenir éditeur de musique. Il participe cependant au scénario de L’apparition (R. Cardinal, 1972), dont il réalise quelques scènes sans toutefois qu’on reconnaisse son apport au générique, et signe le montage de Ribo ou «le soleil sauvage» (R. Racine et J.-H. Nama, 1977).

(Robert-Claude Bérubé, Le Dictionnaire du cinéma québécois)

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À propos de Manette ou les dieux de carton
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