Moi, un noir + courts métarges
Le Festival International du Film Ethnographique du Québec (FIFEQ) est né en 2003 à l’initiative d’un groupe d’étudiants en anthropologie visuelle de l’université de Montréal. Ce festival unique en son genre et gratuit pour le public, représente une des rares plateformes de diffusion et de promotion du cinéma ethnographique au Canada. Grâce à la généreuse implication bénévole de centaines d’étudiants issus des universités Concordia, McGill, UdeM et de nombreux partenaires, le Festival a réuni depuis seize ans plusieurs milliers de spectateurs animés par la passion du cinéma, de l’anthropologie visuelle, ou simplement par la curiosité de découvrir des pépites du genre ethnographique.
ENTRÉE LIBRE
Suivi d’une classe de maître en présence de Gérard Le Chêne, animée par Daouda Coulibaly
Un étudiant danse dans sa chambre sur une musique qui lui rappelle son départ d'Afrique
L'Afrique est-elle en Afrique, sur les bords de la Seine ou au Quartier latin ? Interrogations aigres-douces d'une génération d'artistes et d'étudiants à la recherche de leur civilisation, de leur culture, de leur avenir. Ce film, premier essai de cinéastes africains, a été réalisé sous le patronage du Comité du film ethnographique du Musée de l'Homme. Film restauré en 2K en 2018 - Partenaires de la restauration : Orange Studio, Cinémathèque Afrique, (PSV Films)
Ce court métrage révolutionnaire, qui a remporté le premier prix du festival de Touris 1963 en France, est le premier film d'Ousmane Sembène.
Trois Nigériens et une Nigérienne s’installent à Treichville, banlieue d’Abidjan, chef-lieu de la Côte d’Ivoire. Comme nombre de leurs compatriotes, ils tentent l’aventure de la ville… Amère aventure pour ceux qui abandonnent leur village et se heurtent à une civilisation mécanisée.
« En abandonnant un style guindé propre au documentaire classique, Jean Rouch a fait de Moi, un noir un document vivant sur les soucis, les rêves, les espoirs et les désillusions, les contradictions psychologiques d'une partie de la nouvelle génération africaine. » (Gilles Marsolais, 1974)