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Mouvements du désir
Lieu
Salle de projection principale
Date
Le 23 mai 2022
Durée
93 min
Cycles
Léa Pool : Figures mouvantes

La cinéaste Léa Pool crée depuis quelques décennies une œuvre à part dans la cinématographie québécoise. En plus de poser la question des genres depuis ses premiers films, elle affirme depuis ses débuts un regard acéré, précis sur des parcours d'individualités à la croisée des chemins, portés par des quêtes subjectives, existentielles, nourries d'un souffle narratif exemplaire et une maitrise certaine de l'image.

Mouvements du désir
Réalisé par
Léa Pool
Langue
VOSTA
Mettant en vedette
Élise Guilbault, Jean-François Pichette, Valérie Kaprisky
Pays
Québec, Suisse
Année
1994
Durée
93 min
Genre
Drame
Format
35 mm
Synopsis

Catherine et sa fille de sept ans, Charlotte, quittent Montreal en train pour se rendre a Vancouver. Dans ce train, Catherine va rencontrer Vincent. Le deferlement d'une passion va naitre dans la vie de deux êtres qui croyaient avoir perdu la capacité de s'ouvrir à une émotion aussi forte qu'inattendue.

Mouvements du désir

Léa Pool

Léa Pool naît et grandit en Suisse avant d’émigrer au Québec en 1975 à l’âge de 25 ans. Après des études en communication, elle enseigne le cinéma et la vidéo à l’UQAM tout en réalisant des émissions et ses premiers films. Aussi bien appréciées par le public que par la critique, les œuvres qu’elle signe dans les années 1980 (Strass Café, La femme de l’hôtel, Anne Trister, À corps perdu), se démarquent dans les festivals internationaux et témoignent déjà des thèmes de prédilection de la cinéaste : quêtes de sens individuelles, trajectoires féminines, relations intimes… Son travail de fiction des années 1990 confirme sa place dans la cinématographie québécoise tandis qu’elle se tourne également vers le cinéma documentaire. Au cours des deux dernières décennies, Léa Pool a réalisé plusieurs coproductions internationales, ainsi que son plus grand succès public : La passion d’Augustine (2015). Son œuvre a régulièrement été mise à l’honneur à travers le monde, lui valant des distinctions prestigieuses.

Photo : Monic Richard

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Toute la facture du film repose sur l’alternance du réel et de l’imaginaire. Comme nos deux amants se connaissent peu, ils imagineront l’univers de l’autre en y projetant leur propre univers. Certaines images mentales en mélangeant le réel et l’imaginaire prendront la forme d’un rêve angoissant. La caméra de Pierre Mignot ne souffre pas de la maladie de Lelouch. Et les images sont souvent d’une beauté souveraine. Un film pour voyeurs? Non. C’est un pourvoyeur en émotions subtiles à travers des sentiments qui s’apparentent aux teintes du pastel (le gris et le bleu) comme pour mieux respecter le non-dit des éclairs discrets et du tonnerre en suspension.
Janick Beaulieu, Séquences, 1994
Distribution complète
À propos de Léa Pool
Filmographie | Réalisatrice
Filmographie | Scénariste

Léa Pool : celle qui s'est réinventée en devenant cinéaste

Peu de femmes étaient réalisatrices au Québec quand Léa Pool a fait ses débuts. Elle dit n'avoir jamais fait de cette féminité un moteur ni y avoir vu un frein, mais elle a construit patiemment une œuvre rendant hommage aux femmes à travers des relations mères-filles complexes. Rencontre avec celle dont l'enfance douloureuse a fini par être cicatrisée par le cinéma.

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